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En ce premier jour du printemps
J'aurais aimé parler d'enchantement.
Mais; ce ne sera point là mon sujet.
Je vais en aborder un autre moins délicatement.
Le monde devient-il chaque jour un peu plus fou ?
À en croire la rumeur, l'hypocrisie est au rendez-vous!
Dans ce monde virtuel, je croise tous les jours
Des gens de plus en plus jaloux.
Je ne comprendrais jamais cette façon
De dénigrer quelqu’un sans la moindre émotion
Pour quoi faire subir des vacheries.
À quelqu'un que l'on nomme ami!
Comment peut-on faire semblant
D'éprouver vers eux des sentiments
Tout en sachant indubitablement
Qu'ici tout sentiment reste du vent.
Ceci, après avoir obtenu, multiples services
À mes yeux, cet acte est inadmissible
Critiquer ouvertement une personne dite amie
Après avoir obtenu d'elle de nombreux services.
Je trouve cela inconcevable.
Cet acte est des plus infâmes.
Ici, je ne citerai pas de nom
Mais je l’écris en mon nom
La perfidie est une honte
C’est comme une vie faite d’ombre
Dans la vie, certains procédés sont utilisés
Afin de détruire l’autre dans l’adversité
Certains mots employés sont fictifs
Entouré d’une myriade d’épines
Ne pensez-vous pas qu’il serait raisonnable
Que quiconque garde ses sarcasmes.
Plutôt que de publier dans un jargon cupide
Des méchancetés qui peu à peu s’enveniment
Blessant anormalement des êtres généreux
Qui blessés et malheureux, se retire du jeu.
Manipulés, sous le joug de dominateurs.
Certains abandonnent devant cette épreuve.
Donnant la place libre à des acolytes
Aspirant sur le choix de leurs vices.
Quand cessera donc cette guerre d’activité virtuelle
Cela devrait être un plaisir et non une guerre gestuelle
J'ose espérer une logique favorable à cet état d'esprit
Afin qu'un équilibre opportun bannisse ce vice
L’univers des blogueurs est lié aux divertissements
Et non un lieu lié aux critiques, aux sarcasmes, faits volontairement...
Alors, cessez de vous approprier le labeur des autres, et d'apposer votre signature ...
Ceci est un acte de bassesse, de la pire espèce, et ceci est injuste ...
C.Laurette
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Souple ; comme la tige du roseau.
Oscillant en bordure d’un ruisseau.
Divine ; comme l’oiseau.
Dans le ciel, tout là-haut
Parfaite ; comme une phrase.
Glissant sur chacune de mes pages.
Enchanté ; de partager des rires.
Entre joie et volupté exquise
Charmer ; tes nuits des désirs
Dans l’aspiration de nos folies.
Émue ; par la lecture et le plaisir
D’écrire dans la convoitise.
Libre; de transcrire mes rimes.
En poésies d’amour et de rire...
C.Laurette
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Insensiblement, la vie reprend son chemin
Et moi, je sombre dans la hantise au petit matin
Pour des pacotilles de rien du tout
Je m’enfonce dans un monde de fous !
Fréquemment, j’accuse mon passé
Il m’obsède, je ne peux l’effacer
De lui, je ne peux réaliser le deuil
Même en écrivant mon recueil
Mon esprit réintègre mes idées noires
Qui me fait sombrer dans le noir
Pourtant je suis une femme comblée
Le destin m’a donné un mari dévoué
Mes enfants restent mon rayon de soleil
Celui qui inonde de bonheur mon ciel
Cette souffrance endurée durant des années
J’ai décidé en amour de la transformer
Mais malgré tous mes efforts
De cette douleur, la nuit j’en rêve encor
Durant cette période de festivités
J’ai beaucoup de mal à m’intégrer
L’extérieur est un monde cruel
Ou trop souvent, je me sens frêle
C.Laurette
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Annonce Mortelle:
Les médecins lui ont annoncé
Qu'il était condamné
Qu'un mal récurrent
Le rongeait à présent
Il lui reste peu de temps à vivre
Peu de temps pour finir d'écrire son livre
Sur sa vie désormais bien courte
Que le destin lui écourte
Il a pris la nouvelle avec désolation
Il sait que le diagnostic n'est pas bon
Combien de temps lui reste t'il?
Avant que ne se rompe le fil
Ses proches sont abattus
Sa femme et ses enfants se sentent perdus
La maladie va gagner
Cet homme va être enlever
Une future veuve éplorée
Enfants orphelins de leur père
Pourquoi continuer d'espérer ?
Quand personnes entend leurs prières
Pour cet homme pris par le temps
Profiter de ses enfants
Réaliser peut être quelques rêves ?
Des jouissances de la vie même brèves
Prendre sa femme en tête à tête
L'enlacer comme si c'était la dernière fois
Faire en sorte que le temps s'arrête
Quand ce moment fera foi
Il jouera avec ses enfants
Fera mine de rien devant eux
Profiter de ses derniers instants
Faire en sorte qu'ils soient heureux
Car il sait que ses jours sont comptés
Que bientôt il pourra plus jouer
Ni prendre sa femme et l'embrasser
Chaque moment il va devoir savourer
Il a le cœur en larmes
Il va déposer les armes
Car il sait que désormais
Que bientôt c'est sur sa tombe qu'on va pleurer
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Anthony Dalard