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Souple ; comme la tige du roseau.
Oscillant en bordure d’un ruisseau.
Divine ; comme l’oiseau.
Dans le ciel, tout là-haut
Parfaite ; comme une phrase.
Glissant sur chacune de mes pages.
Enchanté ; de partager des rires.
Entre joie et volupté exquise
Charmer ; tes nuits des désirs
Dans l’aspiration de nos folies.
Émue ; par la lecture et le plaisir
D’écrire dans la convoitise.
Libre; de transcrire mes rimes.
En poésies d’amour et de rire...
C.Laurette
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Insensiblement, la vie reprend son chemin
Et moi, je sombre dans la hantise au petit matin
Pour des pacotilles de rien du tout
Je m’enfonce dans un monde de fous !
Fréquemment, j’accuse mon passé
Il m’obsède, je ne peux l’effacer
De lui, je ne peux réaliser le deuil
Même en écrivant mon recueil
Mon esprit réintègre mes idées noires
Qui me fait sombrer dans le noir
Pourtant je suis une femme comblée
Le destin m’a donné un mari dévoué
Mes enfants restent mon rayon de soleil
Celui qui inonde de bonheur mon ciel
Cette souffrance endurée durant des années
J’ai décidé en amour de la transformer
Mais malgré tous mes efforts
De cette douleur, la nuit j’en rêve encor
Durant cette période de festivités
J’ai beaucoup de mal à m’intégrer
L’extérieur est un monde cruel
Ou trop souvent, je me sens frêle
C.Laurette
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Annonce Mortelle:
Les médecins lui ont annoncé
Qu'il était condamné
Qu'un mal récurrent
Le rongeait à présent
Il lui reste peu de temps à vivre
Peu de temps pour finir d'écrire son livre
Sur sa vie désormais bien courte
Que le destin lui écourte
Il a pris la nouvelle avec désolation
Il sait que le diagnostic n'est pas bon
Combien de temps lui reste t'il?
Avant que ne se rompe le fil
Ses proches sont abattus
Sa femme et ses enfants se sentent perdus
La maladie va gagner
Cet homme va être enlever
Une future veuve éplorée
Enfants orphelins de leur père
Pourquoi continuer d'espérer ?
Quand personnes entend leurs prières
Pour cet homme pris par le temps
Profiter de ses enfants
Réaliser peut être quelques rêves ?
Des jouissances de la vie même brèves
Prendre sa femme en tête à tête
L'enlacer comme si c'était la dernière fois
Faire en sorte que le temps s'arrête
Quand ce moment fera foi
Il jouera avec ses enfants
Fera mine de rien devant eux
Profiter de ses derniers instants
Faire en sorte qu'ils soient heureux
Car il sait que ses jours sont comptés
Que bientôt il pourra plus jouer
Ni prendre sa femme et l'embrasser
Chaque moment il va devoir savourer
Il a le cœur en larmes
Il va déposer les armes
Car il sait que désormais
Que bientôt c'est sur sa tombe qu'on va pleurer
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Anthony Dalard
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Étreinte nocturne:
Dans la pénombre, un homme, une femme
A la seule lueur d’une flamme
Un bel instant de tendresse
Où se mêlent silence et caresses
Lorsque, soudainement, les gestes s’affolent
Dans ce monde toujours sans paroles
Les lèvres se rapprochent doucement,
Se touchent et se séparent furtivement
Enfin, un long baiser brûlant,
Et l’atmosphère se fait volcan
Les corps brûlants s’enflamment
De ses bras, l’homme serre la femme
Et les membres s’entrelacent
Ne laissant plus aucune place
A la moindre petite bulle d’air
Il n’y a plus de repères
Et les âmes s’envolent au paradis
Tandis que les corps restent dans la nuit
Puis, le moment magique et sans fin
Où les êtres ne forment plus qu’un
Les secondes se perdent dans le temps
Les corps s’enlacent profondément,
Jusqu’à la phase finale,
Où le monde devient l’extase totale
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Anthony Dalard