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Quelle
Quelle est donc cette façon
D’écrire sans raison
Des coups du cœur
Avec hargne et ardeur
Ne laissant aucune chance
Au fils des maux qui se mélangent
Parfois, la plume s’aventure
Vers des rivages inconnus
Comment faire pour arrêter
Ces multiples énoncés
Même, si, sur une page blanche
Bien souvent, elle flanche
Malgré tout, elle allège le cœur
En dénonçant les erreurs
Pourtant, jour après jour
Tout devient obscur et flou
Ombrageant encore nos jours
Sans retenue et sans amour
Laurette
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Journée souvenir
***
Cette journée de mai
Restes-en mon cœur un regret
Non pas celui d’avoir aimé
Mais celui d’avoir été mal aimé
Je lui ai donné ma jeunesse
Perdu en détresse
Trahison et incompréhension
Fut un quotidien d’illusions
Pourtant encore aujourd’hui
Ce jour, demeure indélébile
Bien des années ont coulé
Et, je ne peux oublier
À présent, il est parti
Et moi, qui suis restée ici
Je continue ma vie sans lui
Avec un autre, comme mari !
Avec celui-là, j’ai été chanceuse
Dans son cocon, je vis heureuse
La vie est ainsi faite
Comme écrirait un poète
Laurette
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Mes mots
Mes écrits peuvent être éphémères
Ou bien remplie de vérité
Mais, par ma plume, mes pensées
Sont écrites et non masques
Mon état d'esprit souvent tourmenté
Je m'oblige à relater mes vérités
Je sais bien que parfois
Elles exercent sur moi
Des idées bien préconçues
Sont non tues par l’imprévue
Elles parlent sans façon
Mais avec conviction
C’est juste moi, qui vide ma tête
Celle-ci étant chargée de médisance
Il me faut libérer ses mots acerbes
Rapidement et tout simplement
Ceci afin que mon cœur se ressource
De certaines élocutions farouches
Celles-ci peuvent être d’ordres privés
Même si je cherche à les dissimuler
Laurette
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Plus envie de jouer ni de créer
Mon moral s'effrite, il part en vrille
Je manque d’énergie, je n'ai plus d'envie
Ma tête divague, et m'oblige à méditer
Chose que je veux plus faire
Puisque la vie est éphémère
Je voudrais m'endormir
Partir, m'enfuir vers un paradis
Ne plus me réveiller déprimée
Sur cette terre à moitié dévastée
Chaque jour devient plus dur
Les solutions sont aux rebuts
Pourtant je ne cesse d'espérer
Mais malheureusement rien n'y fait
La bêtise humaine s'accroit
Et personne n'y croit
Au fil des jours, tout s'éteint
Les glaciers disparaissent sans fin
La terre brûle, il n'y a plus de saisons
Le monde nous offre une mauvaise vision
De ce que demain, sera en prévision
Pourtant l’homme connait les raisons
Mais il refuse d’employer la solution
Préférant le profit et l’addition
Laureette
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