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Un jour de peur
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En ce premier mai
Tout devrait être gai
Mais loin de là, tout est tracas
Tout part en lambeau, en éclat
Comment garder le moral
Avec autant de stigmates
Le monde devient-il idiot
Croit-il que tout soit cadeau
Toi, qui pille et détruit sans façon
Sans même te poser de question
N’as-tu rien retenu et oublié
De ce que l'on t’a inculqué
Toujours plus de profits
Aux risques de nos vies
Que restera-t-il de respectable
Si l'on continue cette mascarade
Tant de choses me minent
La peur qui me dévore
Ne peut rien contre mon sort
Celui-ci atteint l'abysse
Je ne veux plus songer à l'avenir
Dans ce monde incompris
J'aimerai un dénouement positif
Afin de vivre l’existence avec envie
Laurette
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Que m’arrive-t-il
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Depuis quelques jours déjà
Mon moral part en dédale
Le temps est-il le coupable
De mon imagination qui s’égare
Serait-ce dû à mon âge
Jouerait-il les infâmes
Je cherche une solution
Pour sortir de cette prison
De ce monde agressif
Ou tout n'est que négatif
Le positif, lui s'éloigne
Comme la neige en montagne
La terre devient aride
Et mon cœur avide
Cherche une porte de sortie
Mais le néant résiste
J’ai peur de cette vision
D’un avenir sans apparence
Qui peu à peu avance
Et détruis toutes illusions
Laurette
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Comment faire
Lorsque l’envie de vivre nous fuit
Lorsque les larmes remplacent les rires
Où ? Trouver le courage de survivre.
Dans ce grand navire qui chavire
Durant des journées entières
On ressasse nos misères
L’argent reste un problème
Il nous suffoque à sa manière
Il faut avoir un cœur de pierre
Dans ce monde qui exaspère
Une patience plus qu’ordinaire
Afin d’apercevoir une onde salutaire
C.Laurette
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L’exil de l’âme
J’aime dormir, c’est vrai et avec allégresse
J’accueille en mon lit la nuit avec finesseLe temps défile inexorablement
Striant ma chevelure de fil d’argent
Je souffre. Mais pourquoi vous dirais-je tout ?
Je me donne le droit, de cache en mon âme
Silencieuse, l’ombre veut l’âme et non l’étoile
Toute cette douleur reste mienne, et non à vous.
Combien de temps me reste-t-il à vivre ?
Avant de rejoindre l’infini des esprits
Dans le deuil de la nuit sans fin, se prolonge
Le bruit des profondeurs de l’ombre.
Dans le cri de la nuit, du mal, de la douleur
Le corps inerte ne garde que le meilleur.
Rien n’est plus effrayant que l’exil de l’âme.
Obscurité hideuse, où l’ombre semble infâme
De ces années vécues, et si mal réparties
Il ne me reste que les visions de l’oubli
Hélas ! Dans mon esprit comme en une prison
Le doute en souriant tenaille ma raison.
C.Laurette
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