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J’y pense souvent, dans mes heures funestes
Près de mon flambeau au milieu des ténèbres.
Je vois le côté monstrueux, de ses révolutions
Faudra-t-il encore que nous les subissions ?
Comment vont-ils jouer, encore avec ses lois
Lorsque le pauvre lui,restera aux abois
Ne vous endormez pas ! Travailler sans relâche !
Les grands ont leurs œuvres, et les petits leurs tâches !
Il arrive parfois, dans le siècle où nous sommes
Qu’un vent de malheur soulève ainsi les hommes
Vous n’avez pas de foi, vous n’avez pas d’amour,
Chez vous, rien n’est encore éclairé à ce jour !
Faute de lumière, on tâte avec la main
Les conseil de l’âme, pour guider nos chemins !
C.Laurette
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J’observe ;
J’observe l’infini, l’arbre, le soleil, je scrute
Même l’homme, devenu une brute.
Lorsque le gouffre se comble, un autre puits se creuse
De tourments voluptés, en clameurs douloureuses !
Je continue à contempler l’horreur de cette sombre nature
Que l’on appelle univers quelle affreuse aventure !
Comment oublier l’ombre de la terreur
L’infiniment petit, contenant d’aussi grandes horreurs !
Le moindre grain de sable
Convoité comme une arme !
À travers son sommeil, ce monde égaré souffre
Il n’est que le rêve érotique d’un gouffre !
Le flot d’oiseaux, le lys, que l’on croyait béni
Est en réalité, faite que d’ombre à l’infini !
Écoute maintenant ce que je vais te dire.
La nuit produit le mal, et le mal produit le pire !
Donc, je te le redis, comme tu passes par là.
Écoute-les crier sans aucune mesure ; Jéhovah, Christ, Allah !
Tout n’est qu’apparition folle
Rien n’existe, ce ne sont que des paroles !
Rien n’a de sens, l’espoir, l’effort.
Tout est insensé, vide, faux, même la mort !
Je tâche de saisir là-bas dans le profond
Quand tout se perd, se mêle et se confond
Un moment de clarté, d’oubli, de transparence
Ou d’entrevoir du moins le cadavre Espérance !
C.Laurette
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Douleur,
Quand donc libéreras-tu mon âme
Qui peu à peu se fane
Dans les nimbes de mes larmes
Douleur, vas-tu me laisser en paix
Que je puisse enfin me relever
Oublier enfin ce passé
Celui qui en mon cœur est encré
Cette nouvelle année me semble semblable
Aux années écoulées entre rire et larmes…
C.Laurette
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Au fur et à mesure des siens, elle se détache
Au prix de sacrifices, petit à petit elle lâche
L’objectif qu’elle sait instaurer
Elle doit le suivre sans renier ses idées
Dans l’état actuel, elle a pris un cœur de pierre
Même si son cœur de grand-mère saigne
Elle ne peut revenir en arrière
Malgré tout, au fond d’elle règne la sagesse
Même si l’amalgame devient détresse
Dans ses pensées, se noient
L’abstraction d’un soir
La tête prise dans un étau
Elle doit survivre dans ce bateau
Elle sait qu’il est parti avec du chagrin
Cet enfant qui tient son cœur entre ses mains
Pourtant, elle ne lui dira rien
Même s’il ne revient pas demain.
Ceci est dur à admettre
Mais avait-elle le choix, peut-être ?
A-t-elle pris une bonne résolution ?
Elle le saura, même si ceci est sa punition
La vie reste de hauts, de bas
Elle découle de bien des tracas
Chaque jour doit être vécu avec passion
Même si celui-ci devient poison
C.Laurette
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