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Que m’arrive-t-il
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Depuis quelques jours déjà
Mon moral part en dédale
Le temps est-il le coupable
De mon imagination qui s’égare
Serait-ce dû à mon âge
Jouerait-il les infâmes
Je cherche une solution
Pour sortir de cette prison
De ce monde agressif
Ou tout n'est que négatif
Le positif, lui s'éloigne
Comme la neige en montagne
La terre devient aride
Et mon cœur avide
Cherche une porte de sortie
Mais le néant résiste
J’ai peur de cette vision
D’un avenir sans apparence
Qui peu à peu avance
Et détruis toutes illusions
Laurette
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Comment faire
Lorsque l’envie de vivre nous fuit
Lorsque les larmes remplacent les rires
Où ? Trouver le courage de survivre.
Dans ce grand navire qui chavire
Durant des journées entières
On ressasse nos misères
L’argent reste un problème
Il nous suffoque à sa manière
Il faut avoir un cœur de pierre
Dans ce monde qui exaspère
Une patience plus qu’ordinaire
Afin d’apercevoir une onde salutaire
C.Laurette
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L’exil de l’âme
J’aime dormir, c’est vrai et avec allégresse
J’accueille en mon lit la nuit avec finesseLe temps défile inexorablement
Striant ma chevelure de fil d’argent
Je souffre. Mais pourquoi vous dirais-je tout ?
Je me donne le droit, de cache en mon âme
Silencieuse, l’ombre veut l’âme et non l’étoile
Toute cette douleur reste mienne, et non à vous.
Combien de temps me reste-t-il à vivre ?
Avant de rejoindre l’infini des esprits
Dans le deuil de la nuit sans fin, se prolonge
Le bruit des profondeurs de l’ombre.
Dans le cri de la nuit, du mal, de la douleur
Le corps inerte ne garde que le meilleur.
Rien n’est plus effrayant que l’exil de l’âme.
Obscurité hideuse, où l’ombre semble infâme
De ces années vécues, et si mal réparties
Il ne me reste que les visions de l’oubli
Hélas ! Dans mon esprit comme en une prison
Le doute en souriant tenaille ma raison.
C.Laurette
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J’y pense souvent, dans mes heures funestes
Près de mon flambeau au milieu des ténèbres.
Je vois le côté monstrueux, de ses révolutions
Faudra-t-il encore que nous les subissions ?
Comment vont-ils jouer, encore avec ses lois
Lorsque le pauvre lui,restera aux abois
Ne vous endormez pas ! Travailler sans relâche !
Les grands ont leurs œuvres, et les petits leurs tâches !
Il arrive parfois, dans le siècle où nous sommes
Qu’un vent de malheur soulève ainsi les hommes
Vous n’avez pas de foi, vous n’avez pas d’amour,
Chez vous, rien n’est encore éclairé à ce jour !
Faute de lumière, on tâte avec la main
Les conseil de l’âme, pour guider nos chemins !
C.Laurette
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