•  

     

    Peindre au travers d'un cliché

    Un chemin amenant au pays des rêves.

    Sur la Voie lactée d'un ciel de trêves

    Fusion de l'esprit en douces pensées.

    Ivresse d'un acte résultant au bonheur.

    S'offrir cette joie assortie de douceur

    Spéculer sur l'avenir en reniant tous soucis.

    Le cœur soulagé entre rêves et lyrismes

    L'esprit vagabondant sans être soucieux

    Dans un rêve si merveilleux

    S'ourdir en myriades de jolies pensées

    S'accrocher à un être ! N'osant bougez !

    Par peur que la magie se dissipe 

    Par un claquement de doigts impoli...

    C.Laurette


    votre commentaire
  •  

    Te souviens-tu ?

    C’était au début du printemps;

    Les oiseaux gazouillaient dans les champs.

    ** 

    Je courrais sur le sentier fleuri;

    Les yeux brillants de désir.

     **

    Tu m’attendais dans un soupir,

    Me donnant ainsi le vertige.

     **

    Enchanté était le moment venu

    Lorsque dans tes bras je me retrouvais nue

    ** 

    À toi, je me suis offerte sans manière

    Me moquant de ton vocabulaire.

     **

    Je ne me suis jamais offusquée.

    Par les manières employées

     **

    Je me suis laissé entraîner

    Dans un nuage de volupté.

    ** 

    Pour prononcer le mot «je t’aime»

    ; ce fut un réel problème...

     **

    Pour toi, ce mot n’existait pas

    Tu t’interdisais ce langage

     **

    J’aurais dû mieux protéger!

    Mon amour, et ma liberté.

     **

    Tu as volé mon innocence

    Ma virginité, mon ignorance.

    ** 

    Lorsque tu as obtenu ta convoitise

    Comme un lâche, tu t’es enfui

    ** 

    Me laissant seule avec mes pleurs

    Mes souvenirs et ma rancœur

     **

    Aujourd’hui, le bruissement du ruisseau

    Le chant harmonieux des oiseaux

    ** 

    Susciter en moi le fantasme inachevé

    D’un rêve brisé...

    ***

     

        C.Laurette

    Te souviens-tu ?


  •  

     Mon vieux chêne !

    Mon cœur est inondé, d’une immense tristesse 

    L'homme a décidé d’abattre sans faiblesse 

    Le vieux chêne compagnon de mes jours d’allégresses 

    Oh ! Combien de fois sous ces frondaisons, me suis-je réfugiée ? 

    Comment aurai-je pu un instant m'imaginer ! 

    Qu’un jour au pied de lui, je viendrai supplier 

    Des hommes sans pitié, lui coupant ces racines  

    Tant de fois, j’ai crié ! Laissez-le donc tranquille ! 

    Il ne dérange en rien ce petit coin paisible. 

    N’éprouvant pas la joie immense qu’il procure 

    Favorisant l’argent, à la belle nature. 

    Sans oublier l’odeur, qu’encense le bitume 

    C’est le cœur souillé, et rempli d’amertume ; 

    Que je demeurais seule en compagnie de ma rancune ! 

    Envers ce monde acariâtre et abrupt 

    En condamnant à mort, le vieux chêne de mon enfance  

    Ils ont cassé en moi, un trésor d’innocence 

    Le cœur serré, mon âme vagabonde 

    En mes souvenirs, intarissables et profonds 

    Jamais en mon cœur ils ne détruiront  

    Ce que la nature m’avait donné de bon… 

    C.Laurette


    votre commentaire
  •  

    Dans l'alcôve de tes bras

     

    J'aimerai de mes doigts

    Avec le fil de mon amour

    Broder sur ta peau

    L'image de ma passion

    Mais le fils est trop court

    Mon amour trop puissant

    Je reste sans recours

    Devant mon découragement !

    Certes, tu as des sentiments

    Mais sont-ils aussi forts

    Que ceux que mon cœur ressent.

    Dans l'alcôve de tes bras ; 

    J'oublie mes tracas.

     Combien de temps ?

    Devrai-je vivre dans l'attente.

    De la certitude d'un amour partagé.

    Sans l'ombre d'un secret…

    C.Laurette


    2 commentaires