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Peindre au travers d'un cliché
Un chemin amenant au pays des rêves.
Sur la Voie lactée d'un ciel de trêves
Fusion de l'esprit en douces pensées.
Ivresse d'un acte résultant au bonheur.
S'offrir cette joie assortie de douceur
Spéculer sur l'avenir en reniant tous soucis.
Le cœur soulagé entre rêves et lyrismes
L'esprit vagabondant sans être soucieux
Dans un rêve si merveilleux
S'ourdir en myriades de jolies pensées
S'accrocher à un être ! N'osant bougez !
Par peur que la magie se dissipe
Par un claquement de doigts impoli...
C.Laurette
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C’était au début du printemps ;
Les oiseaux gazouillaient dans les champs.
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Je courrais sur le sentier fleuri ;
Les yeux brillants de désir.
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Tu m’attendais dans un soupir,
Me donnant ainsi le vertige.
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Enchanté était le moment venu
Lorsque dans tes bras je me retrouvais nue
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À toi, je me suis offerte sans manière
Me moquant de ton vocabulaire.
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Je ne me suis jamais offusquée.
Par les manières employées
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Je me suis laissé entraîner
Dans un nuage de volupté.
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Pour prononcer le mot « je t’aime »
Là ; ce fut un réel problème...
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Pour toi, ce mot n’existait pas
Tu t’interdisais ce langage
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J’aurais dû mieux protéger !
Mon amour, et ma liberté.
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Tu as volé mon innocence
Ma virginité, mon ignorance.
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Lorsque tu as obtenu ta convoitise
Comme un lâche, tu t’es enfui
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Me laissant seule avec mes pleurs
Mes souvenirs et ma rancœur
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Aujourd’hui, le bruissement du ruisseau
Le chant harmonieux des oiseaux
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Susciter en moi le fantasme inachevé
D’un rêve brisé...
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C.Laurette
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Mon cœur est inondé, d’une immense tristesse
L'homme a décidé d’abattre sans faiblesse
Le vieux chêne compagnon de mes jours d’allégresses
Oh ! Combien de fois sous ces frondaisons, me suis-je réfugiée ?
Comment aurai-je pu un instant m'imaginer !
Qu’un jour au pied de lui, je viendrai supplier
Des hommes sans pitié, lui coupant ces racines
Tant de fois, j’ai crié ! Laissez-le donc tranquille !
Il ne dérange en rien ce petit coin paisible.
N’éprouvant pas la joie immense qu’il procure
Favorisant l’argent, à la belle nature.
Sans oublier l’odeur, qu’encense le bitume
C’est le cœur souillé, et rempli d’amertume ;
Que je demeurais seule en compagnie de ma rancune !
Envers ce monde acariâtre et abrupt
En condamnant à mort, le vieux chêne de mon enfance
Ils ont cassé en moi, un trésor d’innocence
Le cœur serré, mon âme vagabonde
En mes souvenirs, intarissables et profonds
Jamais en mon cœur ils ne détruiront
Ce que la nature m’avait donné de bon…
C.Laurette
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J'aimerai de mes doigts
Avec le fil de mon amour
Broder sur ta peau
L'image de ma passion
Mais le fils est trop court
Mon amour trop puissant
Je reste sans recours
Devant mon découragement !
Certes, tu as des sentiments
Mais sont-ils aussi forts
Que ceux que mon cœur ressent.
Dans l'alcôve de tes bras ;
J'oublie mes tracas.
Combien de temps ?
Devrai-je vivre dans l'attente.
De la certitude d'un amour partagé.
Sans l'ombre d'un secret…
C.Laurette
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