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Chaque jour, il ne peut se lasser
Contemplant avec sérénité
Le doux visage enveloppé
De beaux cheveux couleur de jais.
Ceux-ci tombent sur ses fines épaules
Son émoi s'embellit d'un écrin d’émeraude
Devant l’éclat de ce teint de porcelaine
Son cœur brise les chaines de la haine
S’abreuver au contact de ses lèvres
Dans l’éclat de ses yeux de jade
Il se perd, et du monde s’éloigne
Nul besoin de soleil dans le ciel
Elle sait lui donner cet amour né.
Depuis de longues années
Elle reste son oasis de paix
Refuge où il peut s’abandonner...
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Toi...
Toi qui naquis de mon sang
Après silence et médisances
J'étale ce soir sur le papier
Les souffrances endurées.
Deux années se sont écoulées
Entre nous, l'abysse s’est creusé
J'avais gardé l'espoir en mon cœur
Attendant, enfin que viens l'heure.
J'avais espéré en toi un changement
Qui hélas! est resté absent.
Par ton comportement inconscient
Ton cœur devient dément
Le mien n'est guère plus enviable
Depuis que tu lui as livré, bataille
Si j'ai fait ce que tu me reproches
Je l'ai fait pour protéger tes proches
Pourtant, tu n'as jamais essayé de savoir
Pourquoi avais-je commis un tel acte
Tu n'as jamais essayé de comprendre
Le pourquoi du comment !
Un jour, tu subsisteras solitaire
Avec ton cœur de pierre
L'amour que je t'ai inculqué
Tu l'as déjà oublié!
À tes yeux, seul compte l'argent
Tu le privilégies aux sentiments
Tu préfères renier ta propre mère
Plutôt que faire marche arrière.
Mais, sache qu'un jour viendra
Des larmes de sang à ton tour, tu verseras
J'ai pourtant en vain espéré
Aujourd'hui, il ne me reste que le passé...
C.Laurette
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Ceux qui sont dans la nuit ont raison lorsqu'ils s'expriment :
Rien n’existe ! Car c’est dans un rêve qu’ils le vivent.
Ils rêvent de toucher l’étoile au firmament
En sacrifiant la vie de bien des innocents
Ils l’approchent toujours, mais sans jamais l’atteindre,
Lui, l’être qu’on ne peut toucher, ternir, éteindre.
Rien n’existe à leurs yeux, seul dieu d’adoration
Qu’ils peignent en un flamboiement profond
Ne croyez surtout pas, que vous ne serez point puni
Tout revient dans les limites, qui sont celles de l'infini
Cessez votre idéal dans vos circonférences
Entre les astres, le monde, nulle apparence.
Je ne vois pas pourquoi je ne vous dirais point
Ce qu’à d’autres j’ai dit, sans vider mon venin
Eh bien, démasquez-vous! c’est vrai, votre âme est noire ;
Sortez de ce cercle, nommé forme oratoire.
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Que dire, après de tels actes d’horreurs
Tant d'innocents morts dans le sang, la douleur
Cette folie meurtrière devient invraisemblable
Cela doit cesser avant qu’il ne soit trop tard
Cela provoque la douleur ,la peine, la peur, la mort
Au nom de quelle religion deviennent-ils des cadors ?
Endoctrinés pour tuer sans l'once d'un regret
Tout en sachant qu'à une mort certaine ils sont voués
Combien d’innocents devront encore payer de leur vie
Pour une religion qui à mes yeux n’a aucun prix
Des gens sans scrupules jouent impunément aux héros
Sacrifiant sans vergogne de jeunes troupeaux .
Arrêtons de croire qu'après la vie existe une autre destinée
Personne de l’au-delà n'est revenu pour dire la vérité
Nous affirmer qu’existe cet illustre paradis
Cessons donc de croire tout ce qui est dit et écrit
Les livres racontent parfois de faux récits
Écrit selon certaines prophéties
Celles-ci révèlent d’innombrables niaiseries
Pour la nuit, j'en aurai des choses à écrire
Mais, en personne sage, je vais poser ma plume
Elle serait bien capable d'énoncé des sottises
Je vais donc placer ma muse dans l’encrier des tortures...