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Hier, le diagnostic est tombé
Tel un couperet.
Des larmes de sang ont jailli
Emportant son beau sourire
Elle connaissait la vérité
Et refuser la réalité
Néanmoins, voilà aujourd’hui
Son ciel est devenu gris
Saura-t-elle détenir assez de courage
Pour traverser ce douloureux naufrage.
Surmonter cette souffrance physique
Telle une empreinte indélébile
Tourmentée, égarée et soumise
Elle doit peindre avec dignité
Les disgrâces physiques imposées.
Le temps reste la seule porte ouverte
En cette période printanière
Lui seul saura gommer son chagrin
Un peu plus chaque matin
Ne sachant comment faire
Pour changer son ordinaire
Son mari l’aide de son mieux
Chassant les larmes de ses yeux.
Sa plume saura-t-elle l'aider
Dans cette étape imposée?
Elle devrait y parvenir; cependant
La muse demeurera absente.
Durant un certain temps.
Juste le temps d’apprendre.
À réguler des pas incertains
Auprès des siens...
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Comment dois-je ouvrir mon cœur
Vu, qu’il me ronge de l’intérieur !
Avec la peur de m’exprimer
Je deviens froide et fatiguée
J’en oublie les bonnes manières
Mon cœur devient pierre
Parfois, certains mots me blessent
Se transformant en détresse
Devant le silence,
Les mots deviennent superflus
Vis-à-vis de la souffrance
Tout devient morne et obscur
Je devrais dire ce qui doit être dit
Même si cela me fragilise
Ne plus me cacher en face du danger
Avec détermination, le maîtriser
Satisfaire mes envies avec peu
Pour que ma vie devienne bleue
Ouvrir naturellement mon cœur
Lorsqu’apparait la douleur
Ne plus m’enfuir devant les obstacles
Les combattre avec force et rage
Mais, une part de moi s’est évanouie
Dans les méandres de ma vie
Oublier de penser tout haut
Qu’en ma vie subsiste un tombeau
Ne plus vivre de rêve interdit
Ni d’yeux rougis de larmes vives
Maudire ce corps inutile
Reflet d’un miroir devenu fragile
Avide de perfection
Je réitère mes privations
M’imposant un idéal
D’une vie de dédale
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Ma vie comporte deux royaumes
Mais si différent en sommes
L’un englobe ma vie privée
Que je protège en secret.
Malgré toutes mes attentions
Je me perds dans mes fictions
En trahissant les règles
En décrivant mes mystères.
Donc, sans turpitude
Je vous narre mes habitudes.
Tout en vous relatant ma liberté
En confidences intimes.
L’âme éternelle inhabitée
Vacille en douce rêverie.
L’autre plus divin
Un peu moins humain
Constitué de récits poétiques
D’un domaine fantastique
Je peux m’inventer
Des milliers de secrets
Des amants éperdus
Au reflet confus
Je guide ainsi ma plume
Au fil de mes lectures.
Elle subsiste en mon irréel
Mon monde artificiel.
Libérée, l’âme se délie
En un azur qui brille.
D’où résulte un tel engouement !
Assurément d’un récit d’une légende
Semblable, à l’espérance trouvée
En d’autres temps imaginés
Dans cette euphorie verdoyante
Je côtoie le plaisir naissant
D’une profonde harmonie
Ainsi à l’infini...
C.Laurette
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Les yeux imbibés de larmes.
Seigneur Dieu, je me proclame
Le cœur empli de nostalgie
En vain, je m’adresse à lui.
Formulant certaines requêtes
Trop souvent demeurés secrètes.
Doit-on verser des pleurs
Pour un monde meilleur !
Jusqu’où ira cette folie
Rendant les gens agressifs.
Quelle solution employée ?
Pour atteindre un monde plus enjoué.
De ce peuple en déséquilibre
Rendant les gens insoumis.
Effigie des folies passagères
Devenant de plus en plus meurtrières.
Comment rendre notre société
Plus aimable, moins souillée.
Tous ceux qui croient en toi
Délaissées, portent leurs croix
Seigneur Dieu de tous
Si tu existes vraiment
Rends moins sots tes enfants
Avant qu’ils disparaissent un jour ...
C.Laurette