•  

    Elle n'écrit plus ...

    Elle n'écrit plus ... 

    Elle n’écrit plus de mots doux

    Ils se dispersent, n’importe où !

    Ils l’entraînent vers des chemins

    Lui apparaissant incertains.

    Elle, qui rêvait d’une belle histoire

    Comme la lumière du miroir.

    Par tes écrits, tu l’enchantais

    Elle ; en oublier sa bulle dorée.

    Pour que la vie semble moins triste

    Narrant de sa plume magique.

    Des mots d’amour un peu fou

    Que ; tu acceptais en retour.

    Puis un jour, enfin elle comprit

    Le véritable amour s’enfuit.

    Devant des termes faciles à écrire

    Soit une ritournelle d'aujourd’hui.

    La vie ne doit pas être imaginée

    Comme un miroir enchanté.

    Pour s’apercevoir qu’en réalité

    L’amour est dur à trouver !

    Combien d’années écoulées

    Pour concevoir qu’en réalité

    La vie est comme un grand miroir

    Ou l’on peut y trouver du noir !

    Tout en fouillant dans son cœur

    Elle vit une petite lueur

    C’est l’étoile du bonheur

    Celle, qui atténue ses pleurs

    Observant de loin le soleil

    Elle puise en lui la chaleur

    Celle qui vit dans son cœur

    Pour y trouver l’essentiel 

    Vivre un amour éternel...

     

    Elle n'écrit plus ...

    Ma plume


  •  

    Ce soir …

    Ce soir, j’ai envie de crier

    Je veux hurler  au monde entier.

    L'amour qui se consume en moi

    Tout l'amour que j'ai pour toi.  

    Je veux des moments d'extases

    Là, juste aux creux de tes bras.

    Ne plus sentir l'espace

    Qui souvent m'éloigne de toi.

    Entre toi et moi, plus d'intervalle

    Mais un amour fort délicat.  

    Je ne veux que de la tendresse

    Accompagné de tes caresses.

    Je veux partager ce feu

    Qui me consume peu à peu.

    Au plus profondeur de mon âme

    Ce désir fou m’enflamme.

    Avec toi, je veux faire l’amour

    Dans l'ombre d'un désir un peu fou.

    Dans tes bras, je veux me consumer

    Ainsi en toute liberté.

    Je veux vivre cette passion

    Faite d'ivresse d'adoration.

    Je veux t'aimer sans retenue

    Même si je me sens perdue.

    Je veux être à toi pour toujours

    Toi, mon unique amour.

    Près de toi, je  veux m'endormir

    Sans la crainte que tu ne sois parti ...

    C.Laurette

     Ma plume

     

     

     

     

     


  •  

     

     

    Harassée de cette vie je suis !

    Faites de contrariété et de soucis.

    De déceptions en tous genres

    Dans un monde dénué de sens.

    La société devient destructive

    Elle ne pense qu’à l’argent facile.

    Usurpant sur le petit employé

    Au nom d’une certaine vacuité.

    La liberté, l’égalité devient fragile

    Effigie de personnes irascibles.

    La vie subsiste monotone

    Et beaucoup d’entre nous frissonnent.

    Devant ce manque d’éloquence

    Où ? Tout devient qu’indifférence.

    Le monde perd la raison

    Entre litige et suspicion.

    Parfois, la colère m’égare

    Dans cette société hilare.

    Plus de communication

    Seule addiction, la rébellion !

    Ceci afin d’acquérir plus de profit  

    Au détriment des plus petits.

    Le respect n’existe plus

    Au fil des ans, il a disparu.

    Où est donc passée l’éducation ?

    Celle employer avec distinction  !

    Aujourd’hui, par manque d’éducation

    Tout part en dérision.

    À qui revient la faute de cette mascarade ?

    Celle de ne plus vouloir se battre !

    La faute vient au gouvernement présent

    Il se perd dans un verbiage persistant.  

    Cherchant des solutions à nos dépens

    Qui rime avec le mot « Argent » ?

    Mélange de termes fades et fatals  

    Qui nous enlise et nous accable.

    Abandonnez donc vos équivoques

    Représenté par de simples trocs.

    Qui nous entraîne obstinément   

    Vers un sombre dénouement... 

    Fatiguée je suis !


  •  

    Mes mots !

     

    L’écriture reste avant toute chose

    Un produit de notre imagination

    Mes mots !

     

    Même si celle-ci reste une méthode

    Un moyen sûr d’évasion

    Mes mots ! 

    D’elle, je réalise des proses

    Que je protège avec attention

     Mes mots !

    Bien souvent, à eux je m’impose

    Avec force et distinction

     Mes mots !

    J’écris sans la moindre close

    Ces phrases noyant mes entrailles

     Mes mots !

    Défiant ainsi bien des murailles

    En un clapotis de maux

     Mes mots !

    De strophe, je parsème mes pages

    Subsistant muet à l’écho

    Mes mots ! 

    Seulement, voilà, j’ai l’avantage

    Puis qu’ils incarnent seulement mes mots

     Mes mots !

    Des mots écrits avec force et rage

    Dans un abime de maux ...

     Mes mots !

     

    C.Laurette