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Elle n’écrit plus de mots doux
Ils se dispersent, n’importe où !
Ils l’entraînent vers des chemins
Lui apparaissant incertains.
Elle, qui rêvait d’une belle histoire
Comme la lumière du miroir.
Par tes écrits, tu l’enchantais
Elle ; en oublier sa bulle dorée.
Pour que la vie semble moins triste
Narrant de sa plume magique.
Des mots d’amour un peu fou
Que ; tu acceptais en retour.
Puis un jour, enfin elle comprit
Le véritable amour s’enfuit.
Devant des termes faciles à écrire
Soit une ritournelle d'aujourd’hui.
La vie ne doit pas être imaginée
Comme un miroir enchanté.
Pour s’apercevoir qu’en réalité
L’amour est dur à trouver !
Combien d’années écoulées
Pour concevoir qu’en réalité
La vie est comme un grand miroir
Ou l’on peut y trouver du noir !
Tout en fouillant dans son cœur
Elle vit une petite lueur
C’est l’étoile du bonheur
Celle, qui atténue ses pleurs
Observant de loin le soleil
Elle puise en lui la chaleur
Celle qui vit dans son cœur
Pour y trouver l’essentiel
Vivre un amour éternel...
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Ce soir, j’ai envie de crier
Je veux hurler au monde entier.
L'amour qui se consume en moi
Tout l'amour que j'ai pour toi.
Je veux des moments d'extases
Là, juste aux creux de tes bras.
Ne plus sentir l'espace
Qui souvent m'éloigne de toi.
Entre toi et moi, plus d'intervalle
Mais un amour fort délicat.
Je ne veux que de la tendresse
Accompagné de tes caresses.
Je veux partager ce feu
Qui me consume peu à peu.
Au plus profondeur de mon âme
Ce désir fou m’enflamme.
Avec toi, je veux faire l’amour
Dans l'ombre d'un désir un peu fou.
Dans tes bras, je veux me consumer
Ainsi en toute liberté.
Je veux vivre cette passion
Faite d'ivresse d'adoration.
Je veux t'aimer sans retenue
Même si je me sens perdue.
Je veux être à toi pour toujours
Toi, mon unique amour.
Près de toi, je veux m'endormir
Sans la crainte que tu ne sois parti ...
C.Laurette
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Harassée de cette vie je suis !
Faites de contrariété et de soucis.
De déceptions en tous genres
Dans un monde dénué de sens.
La société devient destructive
Elle ne pense qu’à l’argent facile.
Usurpant sur le petit employé
Au nom d’une certaine vacuité.
La liberté, l’égalité devient fragile
Effigie de personnes irascibles.
La vie subsiste monotone
Et beaucoup d’entre nous frissonnent.
Devant ce manque d’éloquence
Où ? Tout devient qu’indifférence.
Le monde perd la raison
Entre litige et suspicion.
Parfois, la colère m’égare
Dans cette société hilare.
Plus de communication
Seule addiction, la rébellion !
Ceci afin d’acquérir plus de profit
Au détriment des plus petits.
Le respect n’existe plus
Au fil des ans, il a disparu.
Où est donc passée l’éducation ?
Celle employer avec distinction !
Aujourd’hui, par manque d’éducation
Tout part en dérision.
À qui revient la faute de cette mascarade ?
Celle de ne plus vouloir se battre !
La faute vient au gouvernement présent
Il se perd dans un verbiage persistant.
Cherchant des solutions à nos dépens
Qui rime avec le mot « Argent » ?
Mélange de termes fades et fatals
Qui nous enlise et nous accable.
Abandonnez donc vos équivoques
Représenté par de simples trocs.
Qui nous entraîne obstinément
Vers un sombre dénouement...
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L’écriture reste avant toute chose
Un produit de notre imagination
Même si celle-ci reste une méthode
Un moyen sûr d’évasion
D’elle, je réalise des proses
Que je protège avec attention
Bien souvent, à eux je m’impose
Avec force et distinction
J’écris sans la moindre close
Ces phrases noyant mes entrailles
Défiant ainsi bien des murailles
En un clapotis de maux
De strophe, je parsème mes pages
Subsistant muet à l’écho
Seulement, voilà, j’ai l’avantage
Puis qu’ils incarnent seulement mes mots
Des mots écrits avec force et rage
Dans un abime de maux ...
C.Laurette