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Mon vieux chêne !
Mon cœur est inondé, d’une immense tristesse
L'homme a décidé d’abattre sans faiblesse
Le vieux chêne compagnon de mes jours d’allégresses
Oh ! Combien de fois sous ces frondaisons, me suis-je réfugiée ?
Comment aurai-je pu un instant m'imaginer !
Qu’un jour au pied de lui, je viendrai supplier
Des hommes sans pitié, lui coupant ces racines
Tant de fois, j’ai crié ! Laissez-le donc tranquille !
Il ne dérange en rien ce petit coin paisible.
N’éprouvant pas la joie immense qu’il procure
Favorisant l’argent, à la belle nature.
Sans oublier l’odeur, qu’encense le bitume
C’est le cœur souillé, et rempli d’amertume ;
Que je demeurais seule en compagnie de ma rancune !
Envers ce monde acariâtre et abrupt
En condamnant à mort, le vieux chêne de mon enfance
Ils ont cassé en moi, un trésor d’innocence
Le cœur serré, mon âme vagabonde
En mes souvenirs, intarissables et profonds
Jamais en mon cœur ils ne détruiront
Ce que la nature m’avait donné de bon…
C.Laurette
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