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Par Cynderella le 26 Octobre 2012 à 13:02
Une lettre ce n’est pas grand-chose
Juste quelque mot que l’on dépose
Quelques virgules, quelques points
Des mots sautant à pieds joints
Puis des phrases gesticulent
Sur le papier en minuscules
Un peu de doute, un peu d’espoir
Une lueur dans le noir
Du bonheur que l’on se donne
En écrivant nos farandoles
L’aveu que l’on a retenu
Puis qui fuse et se mue
En y mettant autant d’ardeur
Pour en déchiffrer la teneur
Chaque mot chante son délire
Puis chaque point devient sourire
On trouve les virgules en émotion
Dans chaque point de suspension
La tendresse se fait pudique
Et l’amour devient mélodie
Les notes gardent tout leur charme
Lorsqu’un pardon nous désarme
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Par Cynderella le 14 Octobre 2012 à 19:02
Avec son sourire d’ange !
Il est beau, avec son sourire d’ange
Mais ! Son cœur saigne à cet archange.
Souvent, il pleure, ceci est idiot
Il se sent mal dans sa peau
La vie cruelle est un miroir
Qui nous fait apercevoir
Que bien des problèmes.
Ne se résolvent pas, d’eux-mêmes
Regardons devant notre porte
Ce que le vent nous apporte
Un sourire trompeur,
Pour cacher l’erreur
Une larme qui coule,
Pour dissiper le doute
Un cœur qui pleure,
Dans la lourdeur !
Ne doit-on pas pardonner ?
À celui qui vient de s’éloigner
Pensant seul capturer
De meilleures pensées
Un cœur plein d’amour,
Ne requiers rien en retour !
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Par Cynderella le 14 Octobre 2012 à 15:36
Faut-il continuer à se taire
Sur cette terre de misère
À proximité de nous
La mort rôde, n’importe où
Nous sommes des pantins
Perdant leurs chemins
Dans cette vie solitaire
Cousus d’or et de lumière
Dans ce silence de poussière
Fait de guerres meurtrières
Les soldats paient de leur vie
Toutes ses tragédies
Vogue, vogue la galère
Entourée de chimères
Le temps jadis a disparu
Emportant avec lui ses abus
Dans ce nouveau millénaire
Nous sommes guerriers, guerriers.
Dans ce monde triste enveloppé
Par tant de haine accumulée
Aux portes de l’insensé
Créant ainsi l’humanité
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Par Cynderella le 12 Octobre 2012 à 18:45
Je n’ose toujours pas !
Te dire ces mots-là.
Ceux qui torturent mon esprit
M’empêchant de dormir la nuit
Je viens d’un tout petit village
D’un pays, où il fait toujours froid
J’aimerais tant te dire
Que chez moi la misère subsiste
Ainsi que la violence
Qui nous tue en silence
Toi ! Tu dors au chaud
Dans un lit sans barreaux
Tu manges sans soucis
Des plats trop riches semblent-ils !
Dans le village d’où je viens
La faim tue sans attendre demain
Moi, mon corps je dois le vendre
Sinon, la mort m’attend au tournant
Tu vois pendant que j'agonise !
Chez toi, certains se sodomisent
Quelle vie est là nôtre ?
Si différente de la vôtre
Dans ce monde de violence
Où ne règne que l'arrogance ?
Je voudrais que tu sois différent !
Mais, pour combien de temps ?
La peur au ventre me tenaille
Je n’ose, te dire prend ma taille
Serre-moi fort tout contre toi
Dis-moi que tu n’es pas de ceux-là
Qu’à toi je pourrai faire confiance
Et devenir une femme aimante...
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