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    La lettre

     

    La lettre  

    Une lettre ce n’est pas grand-chose

    Juste quelque mot que l’on dépose

    Quelques virgules, quelques points

    Des mots sautant à pieds joints

    Puis des phrases gesticulent

    Sur le papier en minuscules

    Un peu de doute, un peu d’espoir

    Une lueur dans le noir

    Du bonheur que l’on se donne

    En écrivant nos farandoles

    L’aveu que l’on a retenu

    Puis qui fuse et se mue

    En y mettant autant d’ardeur

    Pour en déchiffrer la teneur

    Chaque mot chante son délire

    Puis chaque point devient sourire

    On trouve les virgules en émotion

    Dans chaque point de suspension

    La tendresse se fait pudique

    Et l’amour devient mélodie

    Les notes gardent tout leur charme

    Lorsqu’un pardon nous désarme

     

    La lettre

     

    La lettre

     


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  • Avec son sourire d’ange !

    Avec son sourire d'ange ...

    Avec son sourire d'ange ...

     

    Il est beau, avec son sourire d’ange

    Mais ! Son cœur saigne à cet archange.

    Souvent, il pleure, ceci est idiot

    Il se sent mal dans sa peau

    La vie cruelle est un miroir

    Qui nous fait apercevoir

    Que bien des problèmes.

    Ne se résolvent pas, d’eux-mêmes

    Regardons devant notre porte

    Ce que le vent nous apporte

    Un sourire trompeur,

     Pour cacher l’erreur

    Une larme qui coule,

     Pour dissiper le doute

    Un cœur qui pleure,

     Dans la lourdeur !

    Ne doit-on pas pardonner ?

    À celui qui vient de s’éloigner

    Pensant seul capturer

    De meilleures pensées

    Un cœur plein d’amour,

    Ne requiers rien en retour !

    Avec son sourire d'ange ...

    Avec son sourire d'ange ...



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    Terre de misère

    Terre de misère

    Faut-il continuer à se taire

    Sur cette terre de misère

    À proximité de nous

    La mort rôde, n’importe où

    Nous sommes des pantins

    Perdant leurs chemins

    Dans cette vie solitaire

    Cousus d’or et de lumière

    Dans ce silence de poussière

    Fait de guerres meurtrières

    Les soldats paient de leur vie

    Toutes ses tragédies

    Vogue, vogue la galère

    Entourée de chimères

    Le temps jadis a disparu

    Emportant avec lui ses abus

    Dans ce nouveau millénaire

    Nous sommes guerriers, guerriers.

    Dans ce monde triste enveloppé

    Par tant de haine accumulée

    Aux portes de l’insensé

    Créant ainsi l’humanité

     

    Terre de misère

    Terre de misère


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    Dis-moi que tu n’es pas ceux-là !

     

    Dis-moi que tu n’es pas ceux-là !

    Je n’ose toujours pas !

    Te dire ces mots-là.

    Ceux qui torturent mon esprit

    M’empêchant de dormir la nuit

    Je viens d’un tout petit village

    D’un pays, où il fait toujours froid

    J’aimerais tant te dire

    Que chez moi la misère subsiste

    Ainsi que la violence

    Qui nous tue en silence

    Toi ! Tu dors au chaud

    Dans un lit sans barreaux   

    Tu manges sans soucis

    Des plats trop riches semblent-ils !

    Dans le village d’où je viens

    La faim tue sans attendre demain

    Moi, mon corps je dois le vendre

    Sinon, la mort m’attend au tournant

    Tu vois pendant que j'agonise !

    Chez toi, certains se sodomisent

    Quelle vie est là nôtre ?

    Si différente de la vôtre

    Dans ce monde de violence

    Où ne règne que l'arrogance ?

    Je voudrais que tu sois différent !

    Mais, pour combien de temps ?

    La peur au ventre me tenaille

    Je n’ose, te dire prend ma taille

    Serre-moi fort tout contre toi

    Dis-moi que tu n’es pas de ceux-là

    Qu’à toi je pourrai faire confiance

    Et devenir une femme aimante...

    Dis-moi que tu n’es pas ceux-là !

     

    Dis-moi que tu n’es pas ceux-là !



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