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Dis-moi que tu n’es pas ceux-là !
Je n’ose toujours pas !
Te dire ces mots-là.
Ceux qui torturent mon esprit
M’empêchant de dormir la nuit
Je viens d’un tout petit village
D’un pays, où il fait toujours froid
J’aimerais tant te dire
Que chez moi la misère subsiste
Ainsi que la violence
Qui nous tue en silence
Toi ! Tu dors au chaud
Dans un lit sans barreaux
Tu manges sans soucis
Des plats trop riches semblent-ils !
Dans le village d’où je viens
La faim tue sans attendre demain
Moi, mon corps je dois le vendre
Sinon, la mort m’attend au tournant
Tu vois pendant que j'agonise !
Chez toi, certains se sodomisent
Quelle vie est là nôtre ?
Si différente de la vôtre
Dans ce monde de violence
Où ne règne que l'arrogance ?
Je voudrais que tu sois différent !
Mais, pour combien de temps ?
La peur au ventre me tenaille
Je n’ose, te dire prend ma taille
Serre-moi fort tout contre toi
Dis-moi que tu n’es pas de ceux-là
Qu’à toi je pourrai faire confiance
Et devenir une femme aimante...
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Commentaires
Bonjour ma douce Laurette,
quel magnifique poème et tristement d'actualitée
que de gens dans la misère et ceux qui ne voit rien,
ou ne veulent rien voir car trop gênant,
j'aime chacun de tes mots qui sont si
juste et fond si mal de voir autant
de gens malheureux et qui bientôt
aurons froid et ne serons à l'abri
de rien mon dieu dans quel monde vivons nous.
C'est toujours un plaisir de venir te rendre visite, j'espère que tu vas bien !!
c'est avec un temps magnifique que je te souhaite un agréable weekend.
Je reviendrais te lire dans le weekend.
Gros bisous du coeur Nanou qui pense fort à toi.