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Vous qui venez sur mes pages !
Sachez que pour moi, cela est capital.
Étant donné que sur vos pages, je lis de bien beaux écrits
Parfois, je ne laisse aucun mot pour dire ; merci !
Lorsque je suis divisée entre rire et nostalgie
Bien souvent, je m’enfuis plutôt que d’écrire.
Ceci est dans ma nature, je suis une solitaire
Puis, j’emploie souvent un mauvais vocabulaire.
Sur vos lignes, j’observe en silence et je note
Ensuite, je formule cette connaissance en quelque sorte.
Ceci m’aide à améliorer mon oral qui s’épuise.
Alors, je noircis mes pages au sang de ma vie.
Seule, j’ai appris, ce que j’écris aujourd’hui !
Mon savoir je l’ai acquis par la lecture et avec mon ordi
Dés que je vous relis, je savoure chaque mot
Vos mots sonnent juste tel un tempo.
Que de belles phrases je savoure avec avidité !
Lorsque sur vos pages, je viens flâner.
Ainsi au cours de visites, approfondies
Mon savoir petit à petit s’embellit
Sur les chemins enrichis, je cherche un bon glossaire
Ensuite, je rédige les idées qui trottent dans ma tête
Malgré bien des efforts, je me sens souvent vide
Ainsi, au cœur de l’abysse en un mot je m’enlise.
C.Laurette
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Où sont-ils donc ses mots doux, que je n’ose plus lire ?
Ils me manquent pourtant, lorsque jaillit la nuit.
Je les sens me brûler, à travers ton sourire.
Ils empruntent à ma vie, un sens au ralenti.
Dieu qu’il est facile, d’être douce et prodigue.
Malgré la peur, qui me fige m’aspire et me fatigue
Cette flamme m’attire, comme une eau limpide.
M’entrainant vers les ténèbres, afin d’aller mourir.
Je n’ai plus qu’une envie, c’est encore de te lire.
Avant de disparaître, vers l’antre de l’oubli.
C.Laurette
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Lui est mon soleil
Mon rayon de lune
Sans nul autre pareil
Il demeure ma fortune
Je l’aime plus que ma vie
Chaque jour, qu’avec lui je vis
Symphonie d’un voyage
Au milieu des nuages.
C.Laurette
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Mon univers à moi
Se compose de peu.
Quelques notes ici et là,
Quelques vers mélodieux.
Lorsque j'ai voulu savoir.
De quoi était faite l'aristocratie
J'y ai décelé du noir
En plus de la monarchie
Ce monde fait de noblesse
Manque de délicatesse.
Les voir dans les magazines
Enchantent nos papilles.
Mais le vivre vraiment,
N'est point un enchantement.
Dans ce labyrinthe de reptiles,
Il faut être indestructible.
Sinon, tout fond sous la neige
Comme dirait Verlaine.
Je préfère les châtelaines,
De mes lectures du soir.
Avec eux pas de peine,
Ni le moindre tracas.
Aussi, je préfère rester,
Cette femme fascinée,
Par un bouquet d'été.
Plutôt qu'être enjôlée
Et demeurer captive.
Pour le reste de ma vie
Dans une prison dorée.
Mon univers à moi,
N’est faite de tout de rien.
De quelques petits pas
Effectués dans mon jardin.
C.Laurette