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    L’arbre a froid

    L’arbre en hiver,

    Grelote de froid,

    Malgré tout, il espère,

    Que la douceur viendra.

    L’arbre a froid 

    Il aimerait, que les oiseaux,

    Sur lui, viennent se poser.

    Mais vers les pays chauds,

    Ils se s’ont envolés.

     L’arbre a froid

    L’arbre reste admiratif,

    De la neige sur les toits.

    Mais il n’aime point le froid,

    Qui se pose sur lui.

    L’arbre a froid 

    Pour chasser la tristesse,

    Qui envahit son tronc.

    Il garde la sagesse,

    Tout en lui faisant front.

     L’arbre a froid

    Il sait que dans la vie,

    C’est un cercle infini.

    Il patiente et sourit,

    Que l’hiver soit fini. 

    L’arbre a froid

    C.Laurette

    L’arbre a froid

     


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    Dire

    Dire

    Dire au revoir à ma peine,

    En ne pourchassant que la joie,

    Me délivrer de mes chaines,

    Qui me blesse encore parfois!

     Dire

    Dire adieu à mes souffrances,

    Pour oublier tous mes malheurs,

    Vivre dans la véhémence,

    Pour vivre que de splendeur.

     Dire

    Rejeter le faux du vrai,

    Ne garder que la beauté,

    Dissiper l’obscurité,

    Qui m’obstrue la clarté.

    Dire  

    Ne préserver que la finesse,

    D’un lendemain aléatoire,

    Ne plus entretenir les faiblesses,

    Qui brise mon cœur tant de fois!

     Dire

    Abandonner la nuit, à ses mystères

    Oublier toutes ses chimères,

    N’attendre rien d’autrui,

    En laissant passer la nuit.

     Dire

    Je veux vivre ma passion

    Avec amour et clarté

    Je veux vivre et partager

    Ce désir sans aversion!

    Dire  

     C.Laurette


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    Comment vivre avec?

     

    Sur terre où tout n’est qu’éphémère,

    On prétend, qu’il existe différents mystères.

    Sachez qu’avec ma plume j’en fais mon affaire,

    Dissimulés au fond du cœur, ils restent secondaires.

     

    Tous ses malheurs cachés, au fils du temps jadis,

    Se pourrait-il qu’ils n’aient nulle emprise .

    Pourtant il se pourrait que malgré ma bonne volonté,

    Certains jours, je n’acquiers nullement cette fermeté.

     

    Je ne suis point, une brebis égarée,

    Que le méchant loup m’eût vite mangé.

    Cette histoire est la mienne, que cela déplaise,

    Petite fille modèle loin de moi, cette thèse. 

     

    Pourtant je fus longtemps cette enfant solitaire,

    Dans mes haillons de laines cousus entre Verlaine.

    Un rayon de lune dérobant mon désespoir,

    Je lisais seule le soir, tapis dans un coin noir.

     

    Emprisonné, sous l’escalier en colimaçon,

    La raison simple, telle était ma leçon.

    Pourquoi n’avoir rien dit, garder un tel secret,

    Par peur de représailles, manque de liberté.

     

    De cette fragilité, qui de moi émanait,

    Comment retracer ce mal supporté?

    Bien qu’atténué, le mal subsiste en mes entrailles, 

    Demeurant à jamais, telle une muraille.

     

    Combien ai-je imploré sans succès,

    Sans jamais parvenir, jusqu’aux rêves dorés.

    Aujourd’hui parsemé, d’étoiles invisibles,

    Je garde en moi toutes les cicatrices.

     

    Qu’il fut long ce temps, ou j’appelais au secours,

    Combien de fois ai-je voulu éloigner ses vautours.

    Malgré mes suppliques, cela a continué,

    Jusqu’à ce que mon cœur détruit soit ravagé.

     

    Sommes nous donc des objets?

    Pour ses gens assoiffés de plaisirs meurtriers!

    Aujourd’hui encore après bien des années,

    Je perçois en moi la douleur ressuscitée.

     

    Dès que je parcours certains magazines,

    Ces enfants demeurant une proie si facile.

    Lorsqu’ils sont confrontés à des actes aussi vils,

    En moi, figure la réplique d’une vie d’agonie.

     

    Je me laisse emporter par un doute infaillible,

    Celui de voir en eux une âme aussi meurtrie.

    Impossible d’atteindre l’inaccessible étoile,

     

    Sans masquer cette peur devenue sauvage...

    C.Laurette

     


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    Le jour se lève !

    Le jour se lève !

     

    De mes songes, je convoite nos chimères

    Qui de toi en fait mystère

    Le miroir cache l'ombre de tes bras

    Ma vision s'altère au rythme de tes pas 

    Dans les incantations de mes pensées

    Tu restes l'égérie de nos frivolités.

    Pour chasser ses images incongrues

    J'acquiesce aux embellies perdues

    Mes yeux admirent les alentours

    Ils ont la grâce de ton amour

    Dans l'eau cristalline du ruisseau

    Je fais des ronds dans l'eau

    Celle-ci glisse entre mes doigts

    Et me parle encore de toi 

    Dans l'eau, reflète ton visage

    Obsessions de tes voyages

    Puisque je sais que ce soir

    Tu seras encore loin de moi

    Mais dès ton prompt retour

    À mon corps, tu feras l'amour 

    Lui qui se languit de tes caresses

    Dans un artifice de tendresse

    Tu sauras me donner la douceur 

    Celle gardée au fond de ton cœur...

    Le jour se lève !