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    Rêve sans trêve !

    Rêve sans trêve ! 

    Chaque soir dans son lit, seule vers minuit

    Captive de l'insomnie, sans raison, elle s’ennuie,

    Elle pensait encore revivre, une nouvelle vie

    Très vite, elle oublie, puis retombe dans le vice

     Rêve sans trêve !

    Chaque jour, elle enlace pourtant le vrai bonheur

    Et reçois la chaleur d'un amour par erreur

    Alors, pour châtier un excès de tristesse

    D’une audace, conçue de joie et d’allégresse

     Rêve sans trêve !

    Les bras autour du corps, elle s'éloigne encor

    Avide d'affection, elle s’invente une histoire

    Où ! L’amour enlace l’égoïsme et l’espoir.

    Cette allégorie n’est plus sa vie. Que c’est drôle !

     Rêve sans trêve !

    Elle se laissa ravir par l'astre argenté

    Dans le velours apaisant d'une nuit d'espoir.

    Exigeant trop d'amour d'un monde débraillé

    Elle en sortit déçue. Pouvons-nous lui en vouloir ?

    Rêve sans trêve !

    Sa faiblesse audacieuse la laissera blafarde

    Inondée froidement par l'astre vulnérable

    Alors seule sur son sort, chaque jour à l'aurore

    Captive dès l’aube, elle pleure encore

     

    Rêve sans trêve !

    Rêve sans trêve !


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  • Toi le seigneur de mes pensées !

    Toi le seigneur de mes pensées !

    Depuis longtemps, des nuits entières

    Je livre combat, à mes pensées solitaires.

    Dans mon corps taillé de guerrière

    Retentit le désir d’un être de chair. 

    Toi le seigneur de mes pensées !

     

    J’aurais aimé pouvoir te libérer  

    Une parcelle de mon corps assoiffé

    De ce désir puissant qui m'enivre

    Assaillant mon âme qui se grise

    Toi le seigneur de mes pensées ! 

    J'attendrai que tu glisses tes doigts

    Sur mes jambes gainées de soie

    J'aurais aimé toucher tes lèvres

    Pour leur donner toute ma fièvre

     Toi le seigneur de mes pensées !

    Apposer ma bouche dans ton cou

    Le cajoler comme du velours

    Puis entrer dans ta forteresse

    En y apportant mes caresses

     Toi le seigneur de mes pensées !

    En femme provocatrice

    J’explorerais avec délice

    Ce corps tant désiré

    Je me ferai désirer

    Toi le seigneur de mes pensées !

    Pour gagner cette victoire

    Il me faudra te combattre  

    Car l’envie de toi me poursuit

    Sans cesse jour et nuit

    Toi le seigneur de mes pensées ! 

    Pour m’habiller de ton amour pur

    Je deviendrai cette femme impure 

    Qui ôtera son armure

    Dans l’enceinte de tes murs

    Toi le seigneur de mes pensées !

    Condamnée par mon désir au supplice

    Initiée à ton plaisir, sans nul vice

    Je libère mon corps à ton sacrifice

    Afin que ma robe sous tes  doigts glisse.

    Toi le seigneur de mes pensées !


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    Aime-moi comme je t'aime

     

    Aime-moi comme je t'aime

     

    Les draps froissés c’est divin

    J’en rêve chaque matin

    Nos deux corps alanguis

    Dans un dernier soupir

    Poursuivant avec tendresse

    Une ultime caresse

    T’avoir tout près de moi

    J’en rêve tant de fois

    Peut-être deviendra-t-il réalité

    Ce rêve si souvent brigué.

    C’est au futur que j’aimerai

    Te garder pour l’éternité 

    Aime –moi comme je t’aime

    Et demain deviendra suprême…

     

    Aime-moi comme je t'aime

     

    Aime-moi comme je t'aime


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    Quels sont ses traits tirés

    Sur ce visage bronzé

    Serais-tu fatigué

    T’aurais- je manqué

    Moi ! Vois tu je suis éreinté

    D’attendre chaque soirée

    Scrutant mon portable

    Dans l'attente d'un message

    Le son de ta voix

    N’arrive plus jusqu'à moi

    Alors, dis-moi où étais-tu.

    Toi que je ne vois plus

    Tes yeux noirs cernés,

    Confirment ! Que tu m’as trompée !

    Encore, pour l’unième fois

    Alors, raconte-moi

    Où vit-elle donc cette nana ?

    Celle qui t’a volé à moi

    Durant des jours, des mois

    Repars donc dans ses bras

    Les miens sont bien trop las

    Mon cœur trop fatigué

    Épuisé, tu l'as tué

    À l'égard d’attentes interminables

    Il a donc rendu l'âme…

     




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