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    Le temps des moissons

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     Te souviens-tu du temps jadis,

    Lorsque nous ramassions le foin

    Nos cheveux en étaient garnis,

    Mais que de joies chaque matin

    Ensuite, nous partions, main dans la main

    Longeant ensemble ce petit chemin

    Celui où nous nous sommes aimés,

    D’un amour fou et passionné.

    À cette époque, rien ni personne

    N’auraient pu vaincre nos neurones.

    Nous n’avions d’yeux, que pour nous deux,

    Nous étions deux jeunes amoureux.

    Courant pieds nus dans le ruisseau,

    Nous aimions savourer l’eau.

    Tout, comme le chant des oiseaux

    Qui raisonnait en concerto.

    Moi je riais aux éclats,

    Dés que tu m’emportais dans tes bras.

    Ce temps gravé dans nos mémoires,

    Comme les épis d'or ramassés !

    Ils entourent notre histoire,

    Que l’on adore se racontait

    Aujourd'hui un seul regret !

    Le temps soudainement passé,

    Nos cheveux gris nous rappellent,

    Que nous n’avons plus, vingt ans

    Peu importe puisque l’on s’aime,

    Laissons encore courir le temps.

    Nos souvenirs eux sont indemnes,

    Et la moisson reste éternelle.

     

    l8hslhv2 dans Les 7 Rayons sacrées


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    hebergeur d'image 

    (Création de Bruno et Dom  inspireé pour ce poème )

    bare de séparation

    Des éclairs envahissent mes yeux

    À la lueur de ton sourire radieux

    Tu redonnes un certain goût à ma vie

    Qui s’était terni à l’infini

    Aujourd’hui avec ton retour

    Mon cœur fait le plein d’amour

    Cet amour qui m’a manqué

    Celui que j’ai tant recherché

    Éloigné dans ta bulle au loin

    Tu ne percevais pas mon chagrin

    Chaque nuage, envoyer un message

    Chaque goutte de pluie, un souffle de vie

    Une larme sur mon visage

    Couler lentement sans un cri

    Mais depuis ton retour

    Fini l’errance et l’instabilité

    Avec toi à présent je refoule

    Ce temps par la souffrance gâchée

    Rattrapons ce temps perdu

    À s’aimer au cœur de l’absolu

    Oublions toutes nos débâcles

    Qui nous faisait obstacle

    Savourons avec une infinie douceur

    Ce tout nouveau bonheur

    Je ne veux plus te perdre à présent

    Mais vivre notre amour intensément.


    Depuis ton retour ! 


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    Assise au bord d'un champ de blé

     

    Assise au bord d'un champ de blé

    Assise au bord d’un champ de blé

    J’écoutais, les oiseaux chantaient

    Lorsque soudain j’ai aperçu

    Un important vol de grues

    Ma tête s’est mise à tourner 

    Me rappelant mille et un secrets

    Me souvenant de nos ébats

    Dans ce joli petit bois là-bas

    Je me souviens encore très bien

    Du tout petit, bout de chemin

    Entouré de fleurs des prés

    Ou les abeilles butinées 

    C’est sous une branche de gui

    Que tu m’as attirée vers toi

    Tu disais que j’étais jolie

    Tu m’as serrée tout contre toi

    Puis avec délicatesse, tu as déposé,

    Sur mes lèvres, un premier baisé.

    Je ne t’ai pas paru farouche

    Alors tu as recommencé

    Puis tu as dégrafé ma blouse

    Je me suis laissé envoûter.

    Je sens encore vibrer en moi

    La chaleur de nos émois

    Nous étions si jeunes tous les deux

    Et aussi très amoureux

    Près de ce grand champ,

    J'y reviens souvent

    Je n’ai rien oublié

    De ses belles années

     Ce vol de grues m’a fait plonger

    Dans un passé enchanté

     

    Assise au bord d'un champ de blé

     


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    Toi ! Mon soleil, mon étoile

     Quand le soleil se fait rare

    Mon cœur s'égare

    Il cherche la lumière

    Pour sortir de sa tanière

    Dès que ce sont croiser nos chemins

    En cet après-midi de juin

    Vers toi, j’ai été attirée

    Et de suite, on s’est aimés 

    En ta compagnie, je suis bien 

    Lorsque tu me tiens la main

    Alors que mon être a mal

    Tu m'encourages

    Tu m’écris de jolis mots

    Toujours très beaux

    Ils me redonnent l’envie

    De vivre des instants de folies

    Lorsque le froid s'empare de moi 

    Tu es près de moi

    Tu sais réchauffer mon cœur

    En le berçant de ta chaleur 

    Quelques billets griffonnés

    Sur une feuille de papier

    Mes écrits défilent au rythme de mes pensées

    Suffit que vers toi elles soient tournées

    Si dehors le soleil est absent

    Il suffit que tu sois présent

    Pour qu’opère la magie.

    Immédiatement, le brouillard se dissipe  

    Mes doutes et mes hantises s’enfuient

     Ma plus douce symphonie

    C’est ma plume lorsqu’elle écrit

    Pour toi, mes plus belles poésies 

     

    Toi ! Mon soleil, mon étoile

     


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