La passion, née sous vos doigts agiles

Le corps frémissant, de caresses faciles

Tendres et brutes à la fois, le feu a eu raison,

De ces amants timides, oubliant la raison.

Comme vous y allez ! Monsieur

Tenez, voici, les fleurs de mon cœur

Celles qui en silence,  tissent de leurs feux

Des milliers de couleurs !

Offert, vous m’avez en secret, peu importe l’endroit

Bercée de ses câlins, tendres et agiles à la fois

Que j’en reste en émoi, sous des reflets de soies

La courbe de mon cœur dessine en mémoire

Votre regard si fort, que j’ai encore de vous

La sensation bizarre, que vous êtes avant tout

Un gentleman ! Monsieur…

Alors, permettez-moi ce vœu !

Ne déchirait point ! De vos deux mains blanches

Un si beau présent, qui peut en avalanche

Devenir un amour simple sans cohérence

Aux yeux des amants, qui cherchaient en errance

Juste un peu d’amour ;

Pour la fin de leurs jours.

Je ne veux plus pleurer

Je préfère m'effacer

De mon amour, je t’ai comblée

Mais à présent, je suis attristée

Moi qui t'ai tout donné

Mon amour et mon amitié

Vois-tu aujourd'hui

J'ai le cœur meurtri

De m’être sentie trahie

Par des mots d'amour

Alloués sur du velours

De simples mots

Inégal au tempo

Lâchés et abusées

Parmi mes pleurs

Elles firent mon malheur

Même brisée

Je ne peux t’oublier

Malgré mes douleurs

Je t’aime, quelle erreur !

J’ai préféré m’effacer

Après t’avoir aimé

Je t’ai tout donné

Mes plus belles années

Un soir, tu m’as battue

Bien sûr, tu m’as déçue !

Il fallait taire ce lapsus

Tu n’as pas voulu

Tu étais vaincu

Mais tu n’as pas su

Alors tu as tout perdu

Salut ! 

Ce soir, j'ai envie de toi

De ton corps de ta voix

De respirer ta peau

Te murmurer des mots

Me blottir tout contre toi

Percevoir en moi

Chaleur et frisson

Eux deviendront passion

Fermer les yeux, ne rien voir

Deviner, imaginer, et croire

À des sentiments doux excitants

Penser, rêver qu'on est amants

Dans tout ce qui est interdit

Laisser libre cours à ma folie

Et croire l'espace d'un instant

Que cela soit arrivé, vraiment

Dans ce grand lit froid

J'ai remonté doucement le drap

Le sommeil a su sauvegarder

Mon doux rêve inachevé…