Après des heures coulées  

Tout au fond de mon lit   

Revivant cette banale journée  

Je me suis enfin assoupie  

Dans l'antre de la nuit   

Un bel homme m’a souri  

Je ne rêvais que d'une chose  

Me blottir tout contre lui  

Sentant l'odeur de son corps   

Soudain, l'amour m'a envahie  

Ce n'était qu'un rêve infantile  

Je me suis mise à pleurer

  Alors ! Il s'est approché de moi.  

M’apportant un agréable baiser  

Inopinément, mon corps a frissonné  

Ceci n’était qu’un rêve féérique  

Qui m’a fait soudain réaliser  

Que malgré tout l'amour existe  

Suffit de vouloir l'imaginer… 

La nuit tombe

Lentement la nuit  tombe

Une lumière discrète succombe

Le crépuscule prolongera la couleur

Durant une nuit de douceur

La nuit se met en place

Pour un éternel face à face

Le silence sereinement arrive

Tandis que les émotions chavirent

La nuit soudaine me côtoie

Et je m'y noie

Elle est là qui progresse

Dans mon cœur en détresse

Dans mes pensées tu es présent

De cet amour, conjugué au présent.

J'aurai voulu t'aimer

J’aurais tant aimé

Relater mon rêve fut-il insensé

J’aurais encore pu t’aimer

Sans réserve, mais avec respect

Mais tu as disparu de ma vie  

Dans les méandres de la nuit

Alors mon esprit vagabonde

Cherchant le soleil et l’ombre

Fouillant dans chaque recoin

Une existence à son destin

Mordillant la vie sans façon

Cherchant un rôle à son action

Il balbutie marmonnant  

Lorsqu’il rechigne assidûment

Le rêve souvent illusoire

Fais vivre d’étranges histoires

Faudra-t-il que je me contente

De ce rêve sans précédent 

À moi ! Ivresse d’une nuit.

Moment irrationnel de folie.

Mourir sans connaître tout de l’amour

Comment pourrai-je ? Ne fut-ce qu’un jour

Aux abois, mon corps se perd

Dans cet univers pervers

Mais quel curieux bruit

Que l’appel de la nuit

Le loup-garou paraît un ange

Comparais aux faits étranges

Réveille-toi ? Absurde femme.

Avant que ton corps ne s’enflamme

Aux paradis, tu n’iras point

Si ton âme ainsi s’éteint

Oublie donc ce rêve éphémère

Entouré d’autant de mystères

Remets vite les pieds sur terre

Avant que la magie n’opère

Avec ses soucis permanents

Avec ses ennuis de chaque instant

 Dès qu’un drame survient

Notre univers bascule

Dans un monde de brume  

On s’accroche au moindre espoir  

On se dit que rien n’est fini

Il faut chasser le noir

Celui qui brouille l’esprit

La vie ne tient qu’à un fil

Et à celle-ci, il faut s’accrocher

On ne s’aperçoit pas du danger

Qui nous guette sans arrêt

Un simple moment d’inattention

Et notre vie est une prison

Les larmes envahissent nos cœurs

Nous exprimant nos douleurs  

Elles usurpent notre équilibre

Qui nous entraine vers la dérive

Il faut donc être courageux

Garder l’espoir et croire en Dieu