Ce soir à la lueur d’une chandelle

Ce soir à la lueur d'une bougie

Je recherche un sens à ma vie

J'écris pour relater ma destinée

Les souffrances encaissées

J'écris les injustices subies

Celles qui rongent ma vie

Une fiction d'irréel dans un peu de réel

Afin d'éclaircir un fragment de mon ciel

Sur le papier, les mots défilent

Ils se bousculent et s’affichent

Se dénouant avec une telle facilité

Que je me laisse emporter.

La flamme insensiblement se consume

Arrachant avec elle mon amertume

Cette nuit à la lueur de la bougie

Dans une atmosphère candide

Seule instigatrice ; ma main agitée,

poursuis la tâche commencée

L’aiguille régulière et pressée

Annonce que le temps est venu

De suspendre le seuil inconnu

De ce voyage éprouvant.

L’océan de la nuit se balance dans l’air

Les yeux à demi clos dans ce désert

Un rêve couronné d’ardentes étincelles

Me livre à un profond sommeil.

En poésie amateur, je suis

Pour sortir mes écrits

J’ai besoin d’un sujet

Sur lequel m’appuyer

Ma plume glisse sur les lignes

En toute quiétude, elle l’embellit

Déposant ici et là

Quelques petits mots troublants

Qu’elle cueille au firmament  

Sur la page d’un nuage  

Quelques progrès elle a fait

Depuis qu’elle est tombée

Inconsciemment dans le néant

Cherchant une sortie flagrante

Sur une liberté conservée  

Elle promit de dévoiler

Que certains de ses secrets

Ceux qui la font rêver

Lorsqu’elle parle de sentiment

Alors elle prend son temps

Pour parler d’amour

De tendresse elle s’envoute

Elle chante ses louanges

Dans un champ de lavande

Puis au bord d’un ruisseau

 Elle suit le clapotis de l’eau

D’un nuage de dentelle

Elle édifie une aquarelle

D’une comédie hilarante

Elle devient émouvante

Ma plume à des attraits

Qu’elle seule sait manier   

Mon petit bout de soie…

Je suis si forte avec toi

Lorsque tu te blottis dans mes bras

Comment envisager ma vie sans toi

Tu es l’étoile qui éclaire ma vie

Depuis le jour où tu as pointé

Le petit bout de ton nez

Si petit, mais si joli

Depuis ce jour, je n’ai cessé

De te protéger, te câliner

Aujourd’hui, tu as grandi

Malgré tes sept petits printemps

Tu te prends déjà pour un grand

Mais tu resteras pour grand-mère

Son petit brin de folie passagère

Tu sais comment m’amadouer

Alors, je ne sais rien te refuser

Si je t’écris aujourd’hui

C’est pour te dire merci

Pour le bonheur que tu m’apportes

Lorsque tu frappes à ma porte

Tes câlins sont infinis

Et mon amour pour toi aussi

Tu restes mon petit bout de fantaisie

Toi qui enrichis ma vie

Sur toi, je veillerai toujours

T’apportant chaque jour

De la joie sur du satin et du velours

Pour que tu grandisses en paix

Sans connaître ce qui m’effraie. 

Lire la suite...