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Par Cynderella le 7 Février 2012 à 19:45
Les manques d’incertitudes
Ce qui pour moi est un acquis
C’est la poésie dans ma vie
Moi avec de simples écrits
Je décris des faits qui m'inspirent
Dans la forêt près de chez moi
Demeure un joli sous-bois
Où les oiseaux chantent parfois
À haute voix près du ruisseau
Un doux chant de Bel Canto
Dès que vient l'automne
Les arbrisseaux se parent de jaune
Puis de couleurs étincelantes
Qui rime avec insouciance
Passant du vert au jaune ocre
Pour finir en un rouge médiocre
Elles meurent dans l'indifférence
Ses feuilles, qui naissent au printemps
Regarder sur l'arbre perché
Une palombe vient se poser
Elle se repose de son long trajet
Qui l'emmènera vers d'autres rivages
Vers d'autres forêts, d'autres plages
Elle n'a pas compris le danger
Du chasseur, qui ne pense qu’à la chasser
C'est ainsi que mon corps lui frissonne
M’apostrophant en sommes
La vie est belle, mais éphémère
Sur la question nulle mystère
Avez-vous bien regardé
La feuille qui vient de tomber
Non, je ne l'ai pas imaginé
Je l'ai bien vu virevolter
Doucement, elle s'est posée
Sur le sol couvert de rosée
Observer la nature, dans toute sa splendeur
Reste un plaisir, a déguste avec ferveur
J'aurais aimé pouvoir scruter
Dans ce sous-bois ombragé
Laissez-moi rêver et admirer
Ses moments truffés de bonheur
Que je décris avec mon cœur
Ma plume reste cette complice invétérée
D'elle, je ne peux me passer
Avec elle je souris je m'amuse
Je plaisante, j'écris aussi mes lacunes
Mais, quelle est donc cette amertume
Qui brille tout au fond de mes yeux
Ce n’est qu’une larme de feu
Lorsque dans mon encrier, je dépose ma plume
Alors, je perds mes illusions c'est une certitude...
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Par Cynderella le 5 Février 2012 à 21:47
Saisissant la plume.
Déployant les mots avec ardeurs
Une feuille de papier d’un blanc immaculé.
Un besoin d’étaler mille sentences en candeur
Le contact de ma plume nerveuse éculée
Mon recueil à la main, mes idées ressassées
Je scrutais la page, tourmentée par le doute.
Un sujet compulsé, des pensées tracassées
Par tant de réflexions, qui m’obsèdent et m’envoûtent.
Seulement, voilà des idées il me manque
Réfléchir sur ma page, tortille mes neurones
Dans l’abîme, déferle en avalanche
Les mots sur qui mon âme trône.
Mon esprit, prisonnier de cette conspiration
Ne cesse de clamer le vide et la torpeur
Le moral agacé, je lâche mes impressions
Qui bloque mon élan, tailladant mes ardeurs
Mon encrier rangé, j’abrège mon supplice
Me résignant ainsi, à rompre la partie
Dans ce combat, stérile et superflu
La nuit sera l’allier de ce génie fourbu.
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Par Cynderella le 2 Février 2012 à 15:03
Ma lyre est mon âme …
Sous les sapins ornés de dentelles frivoles
Mon cœur bat la farandole
Dans les couleurs d’antan, mes souvenirs surgissent
Un oiseau aux couleurs panaché m’a surprise
Habillé d’or et de lumière
Soudain, il m’éclaire
Tout au fond du jardin, la tête dans les étoiles
J’aperçois un pinson qui au loin me regarde
Sans l’apeurer, je marche !
Me frayant un passage !
M’avançant tout doucement ! je l’apprivoise
Comme il me sera doux lorsque ce sera toi !
Toute guillerette je suis !
Lorsque je vois qu’il ne s’enfuit
L’aurai-je adopté sans malice
Mon dieu, mais quel délice !
Je ne suis plus certaine
Alors j’ai de la peine !
Du haut de son vol sublime
Comme une invisible cime
J’entendis battre ses ailes
Sur un chemin d’étincelles
Comme il m’aurait été doux !
Qu’il s’attarde à mon cou
Mais déjà, il est loin
Emportant mon chagrin.
Voulant me rassurer !
Qu’il ne soit point blessé
Mais par trop d’espoir affaibli
Je tombée dans la mélancolie
Il est déjà onze heures
Je n’ai miette d’ardeur
Ma pauvre lyre est mon âme
Toi seul découvriras la flamme
Le fils de tes hasards est court, mais il est d’or !
Comme un prisme au soleil qui le dore…
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Par Cynderella le 28 Janvier 2012 à 12:52
Pour ma plume.
Ma plume a des oreilles, elle sait écouter
Elle boit mes malheurs, au puits de l'encrier
Ses larmes violettes caressent le parchemin
Ses pleurs noircis inscrivent mes chagrins
Ma plume a une âme, elle lit mes pensées
Elle dessine ma bohème, en griffant le papier
Elle esquisse mes histoires, contre vents et marées
Elle s'agite, se crispe, sur mes fautes inavouées
Ma plume a un cœur, elle puise mon désarroi
Elle est mon infirmière, ma Reine, je suis en émoi
Elle fredonne mes poèmes comme une partition
Elle s'amuse des vérités, à mes contradictions
Ma plume est un trésor, elle sait m'égayer
Elle tisse au fil d'or, Amours et Amitiés
Elle est ma complice, ma confidente mon alliée
Elle délivre ses essences, dès qu'elle est mouillée
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