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Par Cynderella le 6 Mars 2012 à 17:18
Ma plume et ses lubies
Ma plume pressée courait sur le cahier.
Clamant, rugissant, devenant insolente.
Jonglant avec les mots sans aucune pitié.
Effaçant, raturant, jouant l’impertinente.
Ouvrant, les guillemets sur de vains assemblages
Confondant, les virgulent les points d’exclamation !
Mélangeant les accents, qu’ils soient aigus ou graves.
Posant des parenthèses libres, sans confection
Le temp n’existaient plus, elle devenait folle
Le présent, le passé, le futur, peu importe !
Ma plume déchaînée, façonnant ses délits
Elle revint à elle, avant d’être abolie
Mais lorsque l’encrier, fut asséché
Ma plume, dégrisée, s’arrêta, harassé
D’une main haletante, je remis tout en place
Le cœur invoquant qu’elle retrouve sa grâce
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Par Cynderella le 28 Février 2012 à 12:39
Mes écrits
Mes écrits proviennent de ma vie
De mes souffrances relatées jadis
J’écris, oui j’écris souvent
Sur une page rayer de blanc
Qui souvent finit déchirée
À force d’être raturé puis souillé
Elle atterrit dans la poubelle
Me rendant la tâche moins belle
Car plus je remonte dans le temps
Plus ma mémoire est imprégnée
Par des épisodes que j’avais amnistiés
Mais voilà qu’à présent, tout remonte
Du plus petit sujet, au désarroi profond
Alors je recherche des notes, sur un vieux cahier
Que j’avais écrit cela fait bien des années
Du temps où je voulais exterminer ce passé
Mais le manque d’expérience me manquer
J’écrivais déjà lorsque j’étais une enfant
Mais en ce temps-là
Je n’avais qu’un cahier de brouillon
Ou mélangé à mes leçons
J’écrivais narrant un vécu pénible
Sur le mal ainsi infligé
En tant qu’enfant, tant de fois j’ai pleuré
Mon passé me surprend encore aujourd’hui
Comment ai-je pu accepter autant d’ignominies
Provenant parfois d’enfants de mon âge
Qui me fit vivre un véritable cauchemar
Parce_ que je n’étais pas comme eux
Mais une enfant handicapée et fragile
Voici un énoncé sur le sujet de mes écrits
Ils relatent le début de ma vie
Qui fut une erreur de jeunesse
Qui a saccagé la vie de ma mère
Qui était prédestinée à un avenir meilleur
À mon adolescence qui fut un sacrifice
Hanté par ma provenance et ma faiblesse
Je vous narre parfois cette survie
Qui incarne quelques faits de ma vie
Mélange d’amour et d’agonie
Parfois, je l’agrémente de quelques rimes
Car on ne peut raconter sa vie ainsi
Il faut savoir l’accommoder de fantaisie
Alors je vous entraine dans mes folies
De confessions vécues où inventées
Vous seuls serez juges de ses écrits
Relatant un passé inculte achevé
J’ai parsemé dans ma vie des fleurs
Pour oublier mes pleurs
Je croque aujourd’hui ce bonheur
Celui que j’ai construit avec ardeur
Entourée d’eux, main dans la main
J’embaume cet air marin
De baisers tendres et câlins
Avec eux, je respire chaque matin
Cette ambiance nacrée
Ce parfume d’oxygène
Qui me rend douce et belle
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