Le courage

Le courage ne manque pas d’audace

Pour combattre de funestes passages

Si parfois la bonne volonté

Ne suffis pas à tout emporter

Le courage peut se revendiquer

Dans des endurances provoquées

On ne l’achète pas au coin d’une rue

Il ne se donne pas, c’est bien connu

Il vient du plus profond de notre âme

Il est bien plus fort qu’une arme

Le courage est une vertu

Qui ravit celui qui l’a obtenu !

Regarde et tais-toi mon cœur

Tais-toi mon cœur, cela ne sert à rien

Car nul n'écoute ton chagrin

Tais-toi mon cœur même blessé

Dis-le tout bas, sans déranger

Tais-toi mon cœur, c'est ça la vie 

 Peu de bonheur, trop de soucis

Tais-toi mon cœur, tais tes cris

Garde en silence et puis souris.

Tais-toi mon cœur bat pas si fort

Même si l'espoir te donne tort. 

Tais-toi mon cœur, regarde l'amour

Un rêve qui s'envole au petit jour.

Tais-toi mon cœur, tu es fatigué

Viens te poser sur l'oreiller.

Regarde la rose, éphémère

Elle t’attire par son mystère.

Regarde l’épine qui lacère

Au plus profond de ta chair.

Tais-toi mon cœur puis regarde

Cette petite lueur qui t’enflamme

Regarde bien au loin, rien n’est perdu

Mais ne reste pas là confus !

Noël !

Dans le cœur de chaque enfant

Noël est une joie, un enchantement  

Mais combien cette année encore ?

Demeureront seuls, et dehors

Dans la froidure du matin

Il n’y aura rien sous leur sapin

Combien d’enfants vont sangloter ?

Voyant qu’ils ont été oubliés !

Tous ses enfants, au cœur déchiré

Qui va pouvoir les consoler !

Dans leur petit sabot de bois

Que découvriront-ils ce matin-là ?

Une orange, aller donc savoir !

Cependant, un cœur triste et sans joie.

Les enfants du monde entier 

Ce jour-là ne devrait point pleurer  

Mais découvrir au petit matin

Un petit cadeau sous le sapin.

Que d’étincelles dans leurs yeux

Brillant en myriade de feux.

Alors pourquoi autant de différence

Qui dure depuis la nuit des temps.

En ce jour exceptionnel

Qui est le jour de Noël

Couplable d'aimer !

Suis-je coupable de péchés

Que de désirer !

Sur tes lèvres, voler

Un baiser tant convoité

Les étoiles dans les yeux

Sont des astres précieux  

Ils font inspirer

Le langage d’un être aimé

Dois-je être condamnée ?

Pour n’avoir su exprimer

Le plaisir de te retrouver,

Serai-je encore interdite ?

De cet amour illicite !

Ai-je le droit de rêver ?

Sans être blâmé !

Suis-je coupable encore ?

De t’aimer encore plus fort !

J’écris à l’encre de mes yeux

J’implore les dieux

Afin de stimuler la flamme

Qui se consomme en toi.

Pour que tu ne m’oublies pas !

Je briserai les tabous

Je prierai même à genoux

Afin que jamais ne cesse cet amour

Jusqu’à la fin de mes jours !