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Elle aimait le printemps
Et ses pétales blancs
Du bouquet de tulipes
Zébrant les replis anonymes
De son corps dénudé
Ses cheveux détachés
Virevoltes au vent
Clairs et chatoyants
Les yeux encore mi-clos
Elle rêvait de jouaux
D’un sourire limpide
Sa voix était divine
De sa pure candeur
Elle garde le bonheur
De jouir du printemps
Sous des cieux éclatants
Chanter, danser, et vivre
Elle l’apprit dans les livres.
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Il y a la foudre qui rumine en silence
La terre tremble, et s'impose par l'absence
Rempli de l'autre à chacun de nos pas
Chacun de nos rires nous chante nos tracas
De ce qu'étaient nos vies jusqu'alors ordonnées
Autour de certitudes, si souvent condamnées
Elle ouvre ces abîmes, d'où jaillissent les ombres
Où ! L’on se croit trop faible, pour en compter le nombre
Mais il suffit d’un mot, au milieu des décombres
Pour relever le front, qui nous faisait affront
Chacun a sa façon de délivrer son combat
Voir la meilleure façon, outrepasser ses droits
Car il se pourrait bien, que cela soit la dernière
Chacune de nos prières devient ainsi mystère
Quand la foudre s’abat, compte ainsi nos trépas
Dans ce silence amer, le noir n’existe pas...
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