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J'adore regarder la mer
Et ces vagues mystères
J'aime sentir cet air marin
Qui vient chaque matin
Me chatouiller les narines
M'accordant en prime
Une forêt de pin
Où ! Je m'y sens bien
Je m'imagine légèrement dévêtue
Chantonnant tout en longeant la dune
Courant à perdre haleine
Jusqu'à cette plage d'écume rebelle
Les effluves du temps avaient décidé autrement
En brisant mon corps et mes rêves d'enfant
Courir sur cette plage et m'amuser
Ceci aurait pu être vérité !
Bien que clouer sur ce fauteuil
Il m'arrive de rêvasser
Alors, je fais le deuil
D'un passé vil et censuré
Je me surprends m'imaginant
Virevoltant tel un cerf-volant
Papillonnant au-dessus des vagues de l'océan
Guérissant mes rêves d'enfants
Rêver d'écumes au blanc manteau
Puis sans rancune tel un oiseau
Infatigable volant plus haut.
Inexorablement vient la réalité
Celle tant de fois dissimulée
Elle me rappelle qu'il est grand temps.
Il me faut rebrousser chemin faisant
Une larme sur ma joue
Mon ardeur encore floue
J'aime regarder la mer
Celle qui me fait rêver l'hiver
Prisonnière durant l'été
Entourée de vacanciers
Me volant chaque année
Un instant de liberté
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Toi que le destin a mené jusqu’à moi
J’ai tant d’amour, à t’offrir crois-moi
Saurais-tu en profiter, là est la question !
Pourtant je t’offre tout avec passion
Peut-être ce feu, n’est-il qu’une étincelle
Qu’un rayon égaré, que les astres rappellent
Peut-être un jour, viendras-tu jusqu’à moi ?
Seras-tu cet amant, caché dans le miroir ?
Dans la confidence du temps, où tout est périssable
Tout comme les rayons, de la céleste flamme.
Seras-tu capable de conquérir mon cœur,
En m’apportant juste un peu de ta chaleur ?
Que cette utopie était brillante,
Avec sa part de contredanse.
Hélas ! Ceci n’est qu’un rêve,
Le songe d’une nuit passagère.
Qui commençait à peine !
Et qui déjà s’achève !
Malgré tout ce poème, je te le dédie,
Toi qui sans savoir, as bouleversé ma vie
C.L
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