-
Je sais que tu m’as trompée
Toi qui es devenu guerrier,
De l'odeur alléchée,
Du goût de l'aventure,
Des odeurs épicées,
Faites contre nature
Tentées, elles t’ont piégée
Tel un chasseur épris de liberté,
Tu as choisi ta proie,
Sans penser à moi
Tu as oublié nos promesses,
Nos moments de tendresses,
Souvenirs au coin du feu.
Enlacés, nous étions heureux
Tu as oublié l'odeur de ma peau.
Ce doux refrain, ce bel canto
Aujourd’hui vers ton nid tu reviens
Pour te blottir dans nos draps de satin
Après avoir vécu, des aventures d’un soir
Tu as savouré tes proies ! Sans penser à moi
Tu m’as fait trop de mal
En femme meurtrie ! Je te chasse
Je n’accepte plus tes dérobades
Cette fois, il est trop tard !
De ma vie tu ne fais plus partie
Repars ! Vers tes conquêtes d’une nuit.
1 commentaire -
Te souviens-tu du temps jadis,
Lorsque nous ramassions le foin
Nos cheveux en étaient garnis,
Mais que de joies chaque matin
Ensuite, nous partions, main dans la main
Longeant ensemble ce petit chemin
Celui où nous nous sommes aimés,
D’un amour fou et passionné.
À cette époque, rien ni personne
N’auraient pu vaincre nos neurones.
Nous n’avions d’yeux, que pour nous deux,
Nous étions deux jeunes amoureux.
Courant pieds nus dans le ruisseau,
Nous aimions savourer l’eau.
Tout, comme le chant des oiseaux
Qui raisonnait en concerto.
Moi je riais aux éclats,
Dés que tu m’emportais dans tes bras.
Ce temps gravé dans nos mémoires,
Comme les épis d'or ramassés !
Ils entourent notre histoire,
Que l’on adore se racontait
Aujourd'hui un seul regret !
Le temps soudainement passé,
Nos cheveux gris nous rappellent,
Que nous n’avons plus, vingt ans
Peu importe puisque l’on s’aime,
Laissons encore courir le temps.
Nos souvenirs eux sont indemnes,
Et la moisson reste éternelle.
10 commentaires -
J’aimerai par ses mots
Décrire l’instant propos
De mes vers dessiner, le bleu de l’infini
Promener mon esprit, au gré de mes tourments
Décrire mes plus beaux rêves, au firmament
Caresser l’univers d’un peu de fantaisie
Câliner ardemment, les amants étourdis
Raconter des mots virant à la folie
De ma plume ainsi, apprivoiser le vent
Un moment seulement, suspendre le temps
Le temps des rêveries, emprunté aux amants
Réinventer le ciel, et son soleil couchant
Imaginant les cieux, paradis des génies
Où ! L’on pourrait décrire, durant des décennies
Sur une feuille d’organdi, voire de papier blanc
Tous nos rêves vécus, et ceux de nos enfants
8 commentaires -
L’égérie se plait, assise sur des fleurs
Ou tout vacille, et n’est que bonheur
Soudain, elle nous apparut
Un violon câlinant sa douce chevelure
Des limbes accrochés à ses cheveux d’or
Altière de sa charmante prose
Sous une lumière légèrement argentée
L’artiste audacieuse se mit à jouer
Un accord au piano, harmonie de sa lyre
Naissance d’un chant d’oiseau, qu’on n’entend plus gémir
15 commentaires