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Parfois, ma plume me joue des tours
Elle s’affole, et façonne ses discours
Elle m’entraîne avec ses mots
Telles les notes d’un piano
De ces syllabes dénuées
J’obtiens des lignes dépouillées
Que je récolte à son appui.
Ces lettres glissent sur le clavier,
En notes parfois désordonnées.
Peu importe si elle me choque
J’ai décidé d’être son hôte.
J’écris pour notre plus grand plaisir,
Sans chercher à la contredire.
Aussi laisser nous faire
Nous délivrerons nos vers.
Dans un langage familier,
Sans jamais vous incommoder.
Elle deviendra plus légère,
Afin de vous plaire.
Puis tantôt, elle sera idiote,
Lorsqu’elle commettra quelques fautes.
Ma muse conquit ma vie
En un rêve chrysalide.
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Les manques d’incertitudes
Ce qui pour moi est un acquis
C’est la poésie dans ma vie
Moi avec de simples écrits
Je décris des faits qui m'inspirent
Dans la forêt près de chez moi
Demeure un joli sous-bois
Où les oiseaux chantent parfois
À haute voix près du ruisseau
Un doux chant de Bel Canto
Dès que vient l'automne
Les arbrisseaux se parent de jaune
Puis de couleurs étincelantes
Qui rime avec insouciance
Passant du vert au jaune ocre
Pour finir en un rouge médiocre
Elles meurent dans l'indifférence
Ses feuilles, qui naissent au printemps
Regarder sur l'arbre perché
Une palombe vient se poser
Elle se repose de son long trajet
Qui l'emmènera vers d'autres rivages
Vers d'autres forêts, d'autres plages
Elle n'a pas compris le danger
Du chasseur, qui ne pense qu’à la chasser
C'est ainsi que mon corps lui frissonne
M’apostrophant en sommes
La vie est belle, mais éphémère
Sur la question nulle mystère
Avez-vous bien regardé
La feuille qui vient de tomber
Non, je ne l'ai pas imaginé
Je l'ai bien vu virevolter
Doucement, elle s'est posée
Sur le sol couvert de rosée
Observer la nature, dans toute sa splendeur
Reste un plaisir, a déguste avec ferveur
J'aurais aimé pouvoir scruter
Dans ce sous-bois ombragé
Laissez-moi rêver et admirer
Ses moments truffés de bonheur
Que je décris avec mon cœur
Ma plume reste cette complice invétérée
D'elle, je ne peux me passer
Avec elle je souris je m'amuse
Je plaisante, j'écris aussi mes lacunes
Mais, quelle est donc cette amertume
Qui brille tout au fond de mes yeux
Ce n’est qu’une larme de feu
Lorsque dans mon encrier, je dépose ma plume
Alors, je perds mes illusions c'est une certitude...
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La beauté.
C'est le visage d'une fleur,
Le couplet d'un oiseau chanteur,
Le feuillage et sa verdeur,
L’arc-en-ciel et ses couleurs
C'est l'arpège du bonheur,
Le complot entre la joie et le cœur
Le firmament et sa splendeur,
Une lumière à travers le malheur.
C'est l'hiver malgré sa rigueur,
Le courage du cheval dominant sa peur,
Le bon sens triomphant de l'erreur,
La campagne et ses senteurs.
C'est la jeunesse et son ardeur,
L’été et sa moiteur,
Le printemps et sa vigueur,
L’air marin et ses odeurs
Il faut se plonger dans la beauté
Avec la nature et la vie
Elle a une complicité
Qui malgré tout reste incomprise
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Souvenirs et baisers volés …
Derrière un sourire tamisé et complice, le désirent pénétrer les secrets enfouis.
Elle aller se rendre compte qu’aucune éclipse de mémoire n’avait entaché ses souvenirs.
Des géants épineux cachaient sous les esquisses, de leurs ombres un festival de couleurs vivantes et automnales.
La terre de taupinière avait laissé un berceau vierge aux nouvelles espèces, devenues sauvages.
La maison dont la pierre et l’atmosphère étaient rognées par les intempéries et le temps.
Dans ses havres de paix et de souvenirs renaissants.
S’exhalait un parfum de douceur d’antan et de bouquet de flores imagées.
Que de baisers par amour et gourmandise lui avait-il volé pour l’éternité.
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