Douce comme la rosée du matin

Comme cette rose que l’on cueille avec soin

Belle comme un arc-en-ciel après l’orage

Tu m’offres ces doux moments en partage  

Tu es ma poupée de porcelaine

Toi que j’aime dans l’anathème

Je pars chaque jour à l’aurore

Quittant ce nid douillet qui m’implore

Aussi avant que naisse le crépuscule 

Je serai de nouveau dans tes bras ma muse... 

C.Laurette

Aimer serait-ce préférer une ombre à soi-même

Parfois à moi se pose ce problème

Je me demande si j’ai rêvé

Le jour où je t’ai épousé

Tes absences sont la naissance 

De mes angoisses, et de ton manque 

C.Laurette

L’infidélité tu la connais  

Puisque tu m’as trompée

Et ceci durant des années

As-tu seulement songé

Au mal que tu m’as fait

Jamais de toi je n’ai douté

Pourtant tu me trompais

J’aurais dû tout ignorer

Sans découvrir la vérité

Il a fallu cette lettre

Oubliée dans ta veste

L’odeur de cette fragrance

Parfum d’une vengeance

Moi qui te faisais confiance

Tu étais dans d’autres bras

Oubliant nos sentiments réels

Privilégiant des plaisirs charnels

Il ne me reste que ton nom 

Et des jours si longs

C.Laurette

Lorsque la voix se mue

Écrire en toute quiétude

S’exprimer sans crainte

Jusqu’à la feinte  

Ne plus avoir peur

Laisser parler son cœur

Rester dans l’indifférence 

Dans ce mur de silence

C.Laurette