Je me souviens encore

De ce jour d’octobre

Le soleil rayonné de mille feux

Et moi j’avais les larmes aux yeux

Ce chauffard s’est endormi

Et il lui a volé sa vie

Au détour d’un virage

Sans lui laisser d’espace

Il était si jeune pourtant

Il voulait vivre jusqu'à cent ans

Durant des années, j’ai refusé de croire

Qu’il soit parti, pour un si long voyage

Le temps est passé, et moi je suis restée

Souvent, j’ai songé qu’il reviendrait

Dans mes rêves, il est resté entier

Alors qu’il avait été déchiqueté

J’ai ouvert les yeux, et me suis aperçue

Dans ce caveau ouvert, il était étendu

Il attendait ma mère, alors elle est venue

Fidèle elle lui est restée, jusqu’à son salut

Je sais qu’ils sont bien tous les deux

Au moins, ils sont heureux

Même si j’ignore s’ils sont bien là-bas

Je sais qu’un jour j’irai les revoir

 

 

 

Il m’avait appris la politesse

 Se rebeller en souplesse

 Ne pas chercher les ennuis

 Vivre sereinement sa vie

 Rester humble sans être fière

 Regarder couler l’eau des rivières.

 Écouter les oiseaux gazouillés

 Admire le soleil se coucher.

 Se confondre avec lui et être heureux

 Et se dire que tout est merveilleux.

 Se contenter du bien acquis

 Sans rechercher le profit.

 Il m’avait aussi appris à regarder devant moi

 Devant les soucis, ne baisse pas les bras

 Par ailleurs, il m’avait dit !

 Si tu n’as plus d’amis !

 Cherche à qui incombe la faute

 La solution est toute proche.

 Lorsque je repense à ses conseils

 Je me dis que l’on a oublié l’essentiel.

 Qu’est devenue l’éducation apprise

 Celle qui faisait réticence aux surprises.

 Notre temps moderne a changé les règles

 Tout en y incorporant un certain malaise.

 Mon père s’exprimait toujours 

 Le plus beau cadeau c’est l’amour ! 

Celui que l’on sème autour de soi

 Sans envier qui que ce soit.

 Si tu envies ton voisin

 Ce n’est guère malin

 Cesse de te morfondre

 Et chasse vite ce voile d’ombre.

 Un jour à ton tour tu connaîtras l’amour

 Celui qui vient sans discours.

 Si tu envies encore les autres

 C’est que tu as raté le coche.

 Regarde l’oiseau dans le ciel

 Il joue avec les rayons du soleil.

 Admire l’abeille qui butine la fleur

 Elle fabrique le miel.

 Cherche dans ton cœur

 Le pays des merveilles.

 Lorsque tu l’auras trouvé

 Tu auras gagné ta liberté… 

 

 

 

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C'est un feu d'artifice qui jaillit dans nos yeux,
comme mille étincelles sur la voûte des cieux.

 
C'est nos doigts enlacés, et nos baisers volés,
que l’on savoure emplie de rosée.

 
C'est ce sourire radieux,
que l’on aperçoit dans nos yeux.

 
C'est la complicité de ses moments à deux,
que l'on ne peut comprendre qu'en étant amoureux.

 
Ce sont ces petits riens qui font le quotidien,
mais qui hissent pour vous une écharpe de liens.

C'est la joie d'être ensemble,
chaque jour, chaque instant.

 
C'est d'aimer, recevoir, partager sans mélange,
et se sentir touchés par la grâce des anges.

C'est construire son nid,
pour s'y mettre à l'abri.

 
C'est vivre à deux les joies,
autant que les soucis.

 
C'est d'avoir un rocher ou pouvoir s'appuyer,
si un vent ennemi nous faisait trébucher.

 
C'est trouvé chaque soir le chemin de ses bras,
pour pouvoir ronronner comme un chat.

 
C'est divin ! C'est magique ! Ça s'appelle l'amour
Pour vous comme pour moi, ça rime avec toujours.