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Lorsqu’il était enfant
Jouant au cerf-volant
Sur les plages du Sud
Il dirigeait en mesure
Ses fils qui s’envolaient
En un cortège effilé
Les couleurs déployées
Flottant au vent léger
Il se souvient encore
Du crépuscule à l’aurore
Lorsqu’il était enfant
Soufflait ce vent d’antan
Qui le conduisait toujours
Vers les falaises de l’amour
Malgré cela, il a grandi
Sur son cœur en relief insoumis
On peut y lire encore ses mots
Je t’aimerai toujours ! Margot
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Ne soyez pas dupé par mon visage
Il se compose de plusieurs masques
Mais aucun n’est vraiment le mien
S’il laisse apparaître que tout va bien
Que je sois confiante et sereine
De personne, je n’ai besoin
Détrompez-vous, il n’en est rien
Sous certains masques, il y a la vraie
Celle qui reste confuse et troublée
Afin de mieux se protéger
Différent masque, ainsi j’ai créé
Derrière un seul, je garde mon salut
Même s’il vous apparaît inattendu
Celui que je vous laisse découvrir le plus souvent
C’est le mien tout simplement
Rempli d’états d’âme incohérents
Il dévoile ma personne cependant
Alors, j’emprunte ma plume qui divulgue mes secrets
Avec elle, je peux me libérer et m’exprimer
C’est avec ce masque-là !
Que je vous tends les bras
Lorsque sur moi plane l’incertitude
Je troque mon masque, j’en ai pris l’habitude
Tout en changeant, je plie bagage
Tel un coquillage sur une plage
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Toi ! Mon ami, mon petit cahier.
Souvent, je te confie mes secrets
Lorsque j’ai trop de peine
Tu emprisonnes ma haine
À toi, je peux tout décrire
Ceux que je cache sans rien dire
Toi ! Mon ami, mon confident
Tu me comprends, tu es présent
C’est vers toi que je me tourne
Lorsque mon cœur est en déroute
Je te confie mes joies et mes peines
Qui sont aussi les tiennes
Je faiblis devant des anathèmes
Devant ses colères qui sont miennes
J’écris, puis j’efface mes brouillons
Lorsque j’en perds la raison
Mais je me console avec toi
Lorsque je t’écris mes joies
Reste toujours auprès de moi
Surtout, ne t’éloigne pas
Car j’ai grand besoin de toi
Pour parler de ces choses-là
Des idées noires qui s’installent
Les jours de pluies, de grands orages
Plus tard, ils pourront lire nos annales
Celle que l’on écrit les soirs de brames
Nous avons côtoyé bien des mystères
En vivant une existence éphémère
Aussi je n'ose imaginer ma vie sans toi
Toi ! Mon confident, mon ami, mon grimoire
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Les yeux pleins de larmes
Je m’adresse à dieu
Écoutera-t-il mon désidérata
Pour ces gens malheureux
Prisonnier de leurs âmes
Et de leur corps en flamme
Suscitant leurs prières
Si souvent prisonnières
Pour un monde meilleur
Pourquoi autant de pleurs
De folies partagées
Dans ce monde piégé
Enfance volée
Entre rivalités
Prisonniers de leurs idées
Ainsi à affabuler
Pour penser que ce monde
Deviendrait peut-être moins vil
Croyant en cette foi profonde
Qui détruit des vies
Épuisant nos enfants
Indubitablement
Dieu de chacun
Si tu existes vraiment
Appelle tes enfants
Avant qu’ils soient défunts
Tous ceux qui croient en toi
Et porte ainsi leurs croix
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