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Séjour en hôpitaux
Séjour en hôpitaux
Mon âme survolte
Ma mémoire en exode.
Comment vais-je oublier
Ce séjour passé à l’hôpital.
Dans l’incertitude générale
De soins parfois mal infligés.
Sans la moindre sollicitude
Nous sommes dans la solitude.
Serions-nous donc de simples sujets
Entre leurs mains expérimentées.
Malgré tout, certains sont des stagiaires
Et sont encore loin d'être formés.
Pourtant d'un orgueil mal improvisé
Elles se pavanent d'un port altier.
Un peu de prévoyance
Serait fort appréciables.
Et non de l’arrogance
Entre tout leur verbiage.
Que l’on soit jeune ou vieux
C'est vrai, nous avons besoin d’eux.
De soins donnés avec amabilité
Afin de nous réconforter.
Malgré tout, leurs consignes sont claires
Il nous faut les appliquer.
Même s’ils font des misères
À ceux qui doivent être soignés.
Tous praticiens en blouse blanche
Travaille dur, même le dimanche
Mais, ont-ils le droit ?
De nous imposer leurs lois !
De nos souffrances amères
Ils n’en ont rien à faire.
Ils sont là pour nous soigner
Sans trop nous écouter.
Certains malades gémissent
Dans des râles assombris.
L’hôpital est un mécanisme
Ou l’on vit en sursis.
Là ! Il faut bien l’avouer.
L’argent peut tout acheter.
Le malade sera finalement privilégié.
Et aura plus de soins appropriés.
Qu'un simple ouvrier
Venu se faire soigner.
La loi du plus fort c’est l’argent
La loi du plus faible c’est ce manque.
Aussi vient l’incohérence.
Et surtout le silence !