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J'observe
J’observe ;
J’observe l’infini, l’arbre, le soleil, je scrute
Même l’homme, devenu une brute.
Lorsque le gouffre se comble, un autre puits se creuse
De tourments voluptés, en clameurs douloureuses !
Je continue à contempler l’horreur de cette sombre nature
Que l’on appelle univers quelle affreuse aventure !
Comment oublier l’ombre de la terreur
L’infiniment petit, contenant d’aussi grandes horreurs !
Le moindre grain de sable
Convoité comme une arme !
À travers son sommeil, ce monde égaré souffre
Il n’est que le rêve érotique d’un gouffre !
Le flot d’oiseaux, le lys, que l’on croyait béni
Est en réalité, faite que d’ombre à l’infini !
Écoute maintenant ce que je vais te dire.
La nuit produit le mal, et le mal produit le pire !
Donc, je te le redis, comme tu passes par là.
Écoute-les crier sans aucune mesure ; Jéhovah, Christ, Allah !
Tout n’est qu’apparition folle
Rien n’existe, ce ne sont que des paroles !
Rien n’a de sens, l’espoir, l’effort.
Tout est insensé, vide, faux, même la mort !
Je tâche de saisir là-bas dans le profond
Quand tout se perd, se mêle et se confond
Un moment de clarté, d’oubli, de transparence
Ou d’entrevoir du moins le cadavre Espérance !
C.Laurette
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Commentaires
Bonsoir ma tite Lurette,
Tu vois que tu recommences à écrire ! Bravos ma choupinette !
Je te fais de gros bisous et tu sais que je t'aime !
Bonne semaine à vous deux et à ta fille et ses enfants.
Ton amie Ghislaine.
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Superbe !
J'ai beaucoup apprécié ce moment de lecture.
Amicalement,
Sérénita