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Au loin je scrute l'horizon
Je croise le souvenir de ton regard dans le flot de la mer.
Combien de temps devrai-je regretter cette absence amère ?
Celle que j’ai lue dans tes yeux, lorsque tu m'as quittée !
En me laissant sans espoir tourmentée !
C.Laurette
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Malgré le froid !
Malgré le froid, malgré le vent, malgré le givre,
Que dire de l’expression que délivre l’artiste ?
Le poète emplit son recueil de mille facettes ;
Libérant des lignes à fois douce ou emplie de tristesse.
Mais dieu qu’il fait bon vivre assise au coin du feu ;
Dans la quiétude et l’allégresse d’une flamme bleue.
Les touches d’un vieux piano hissent tout en douceur ;
Les notes d’une harmonie à la riche saveur.
Celles-ci attendrissent d’une voix veloutée ;
Et cultive en secret mon âme tourmentée !
Par le charme, autant que par sa magie
L'hiver oublie ses frissons, et moi ma nostalgie.
Dans ce nid douillet, mon refuge adoré ;
Je te loue ma solitude sans difficulté !
Poétesse, je resterais, en attendant que le printemps renaisse
Et redonne aux forêts leur robe de jeunesse !
C.Laurette
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Dédale
Briguant l’esquisse obscure !
Derrière un rayon de lune.
Le corbeau atteint sans mal !
Le dédale d’un présage.
L’ombre ébène de ses pensées
Peu à peu, deviens mon allié.
C.Laurette
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Mes silences…
En mes silences,
Sur eux, je me penche.
Comme un roseau ;
Au bord de l’eau.
Je pioche avec une certaine fureur ;
Ce manque à mon cœur.
Me soulant dans cet univers,
Jusqu’à en perdre mes repères.
Ainsi au cœur de la nuit ;
Je suis en sursis,
Jusqu’au petit matin,
Où renait mon chagrin ?
Je vis avec ce fardeau ;
Qui me colle à la peau.
Seuls l’inspiration et le lyrisme
Garde en moi cette frénésie.
Celle qui me permet de continuer ;
À vivre cette vie d’impétuosité…
C.Laurette
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