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    Le genre humain !

     

    Le genre humain !

    La petite fille aux cheveux blonds

    À trébucher sur le goudron

    Elle maudit encore les grands

    De lui avoir volé son champ

    Pour en faire un lotissement

    Adieu ses jeux d’enfants

    Adieu son coin d’errance

    Il ne lui reste que le souvenir

    Qui en elle restera infini

    Le genre humain, elle le haïra

    De lui avoir pris son oracle  

    Préférant le ciment à la terre

    Grand Dieu quelle misère...

     Lorsque sonnera mon heure !

    Le genre humain !



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    Tu pensais ...

     Tu pensais ! 

     

    Tu pensais ...

    Que mon cœur manqué d’audace

    Prends bien garde qu’il t’efface

    Dans ma mémoire bien rangée

    Je protège en secret

    Ce que la vie m’a donné

    Avec certaines vérités

    Moi seule ! Je saurais changer.

    Lorsque mon ciel devient laiteux

    Je prends ce que j’ai de mieux

    Pour évacuer cette laideur

    Qui souvent me fait peur 

    Lorsque sonnera mon heure !

    Tu pensais ...



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  • Lorsque sonnera mon heure !

    Lorsque sonnera mon heure !

     La mort ne me fait plus peur

    Elle a gagné mon cœur

    J’ai vécu dans le bonheur

    Malgré mes années de malheurs

    Mes cheveux blancs marquent le temps

    Mes rides sont instaurées comme un présent

    Elles marquent mon visage

    D’un accent d’oracle

    Mes cheveux, je peux encore les colorer

    Pour paraître plus jeune à tes côtés

    Durant encore quelques années

    Le temps qui me sera évalué

    Avant qu’elle vienne me chercher

    Un jour d’hiver ou bien d’été

    Je suis fin prête ! Elle peut venir !

    Je n’ai plus peur de mourir 

     

    Lorsque sonnera mon heure ! 

    Lorsque sonnera mon heure !



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  • Faussetés !

    Faussetés !

    Elle a faibli devant ses maux

    Ceux écrits avec des mots

    Ne sachant qu’ils étaient truqués

    Elle les a crus dans l’absurdité

    Tout ce que sa main a dicté

    Était ! Sans nul doute erroné

    De cette crainte elle s’inspire

    Pour évacuer tout délire

    De cette affection née de confusion

    De désagréments en divagation

    Il en reste qu'une tentation

    Aux portes de la corruption

     

    Faussetés !

     

    Faussetés !

     


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