J’ai préféré m’effacer

Après t’avoir aimé

Je t’ai tout donné

Mes plus belles années

Un soir, tu m’as battue

Bien sûr, tu m’as déçue !

Il fallait taire ce lapsus

Tu n’as pas voulu

Tu étais vaincu

Mais tu n’as pas su

Alors tu as tout perdu

Salut ! 

De la couleur d’un ciel d’été

Au paysage d’hivers dénudé

On ne discerne plus la vie en rose

Lorsqu’un être cher disparaît

Soudain, la page devient terne

Sous le poids de cette nouvelle

Les feuilles mortes tombent à terre

 Se laissant emporter par le vent

La nuit éclairée d’un rayon de lune

Peu implorer nos infortunes

Le souffle du vent sous les nuages

Apporte nouvelles et tracas

Vie éphémère emplie de mystère

Où demeure un monde solitaire

Un soleil radieux

Éclaire de son mieux

Une journée d’été

Changeant à regret

Ce cortège du matin

Scrutant mon chemin

Serait-ce le début ou la fin ?

Volant au petit matin

Une caresse chagrine,

Au zéphyr qui s’exprime.

Mon psychisme pourtant

Conteste curieusement

Le souffle du vent

Soldant mes tourments.

La vie m’apprend

Qu’il reste important

De vivre d’amour

Sans style ni détour

Fragile et secrète

Ma vie est ainsi faite

Ce soir, j'ai envie de toi

De ton corps de ta voix

De respirer ta peau

Te murmurer des mots

Me blottir tout contre toi

Percevoir en moi

Chaleur et frisson

Eux deviendront passion

Fermer les yeux, ne rien voir

Deviner, imaginer, et croire

À des sentiments doux excitants

Penser, rêver qu'on est amants

Dans tout ce qui est interdit

Laisser libre cours à ma folie

Et croire l'espace d'un instant

Que cela soit arrivé, vraiment

Dans ce grand lit froid

J'ai remonté doucement le drap

Le sommeil a su sauvegarder

Mon doux rêve inachevé…