-
Par Cynderella le 31 Mai 2014 à 17:52
Que sommes-nous sur cette terre
Emplie de peurs et de misères ?
La vie tient souvent à un fil
Entre tourments et maladie.
Chaque jour est un combat
Qu’il faut mener sans relâche !
Lorsqu’on est parti
Vers ce que l’on nomme paradis
Plus besoin de discours
Plus besoin d’amour
Seulement lorsqu’on est encore vivant
Il faudrait être plus présent
L’amour se donne sans argent
Seulement ; faut-il le vouloir, c’est évident ?
À force d’être insensible
Tout devient inaccessible
On se ferme au monde extérieur
On garde en soi tous ses malheurs
Qui deviennent une pluie de pleurs
Nous enfermant dans la douleur
Pleurer nos morts ne sert à rien
Car eux, en haut ils sont très bien
Même si nous avons du chagrin
Eux sont à présent sereins
Se reposent pour l’éternité
Dans un monde de paix ...
C.Laurette
votre commentaire -
Par Cynderella le 31 Mai 2014 à 17:20
Ce long couloir étrange
Elle le vit dans le silence
Entourée de pétales de roses
Qu’elle cultive en prose.
Cela lui assure des ailes
Dans ce milieu austère.
Sans peur s’éloignant des rives sauvages
Elle s’occulte et outrepasse
Entre le bien et le mal
S’inventant des voyages.
Ou ; seule elle peut feindre.
Omettant ses peurs et ses craintes
Dans ce monde fait de silence
Qui berce son indifférence
Insensible au regard des autres
Elle vit sur une vague morte.
Refusant le moindre accès
À cet univers abstrait
C.Laurette
votre commentaire -
Par Cynderella le 26 Mai 2014 à 18:22
Comment survivre
Sans l’envie de vivre
Un maillon s’est détaché
Puis son cœur s’est déchiré
Comment expliquer son ressenti
Sans connaître la folie
Ce doute qui l’obsède
Ce mal qui l’écartèle
Va-t-elle arriver à chasser
Éloigner le mal de ses pensées
Son esprit vacille
Sa vie devient un abîme
Un gouffre sans fond l’attire
Vers une orée meurtrie
C.Laurette
5 commentaires -
Par Cynderella le 26 Mai 2014 à 17:44
Nous sommes en plein mois de mai, je me sens comme cet arbre décharné
Seules les larmes tiennent compagnie, à mon esprit qui devient gris
Parfois, la mort me semblerait bonne, plutôt que continuer à souffrir encor
Mais l’amour de mon mari bannit en mon esprit cette ultime folie
Les douleurs du corps sont impénétrables, mais les douleurs du cœur sont inexplicables
C.Laurette
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique