• Lettre à sa bien aimé

     

    Lettre à sa bien aimé

    Lettre à sa bien aimé 

    Que le vent du sud qui balaie les vagues de dunes dorées,

    Te ramène les effluves de l'armoise et du romarin

    Embaumant le creux verdoyant des vallées silencieuses

    Et transporte dans ses courants descendants

    Tous les parfums de l'orient, des lys et du jasmin.

    Il souffle sur les prairies qui se rafraîchissent

    Aux senteurs sublimes du chèvrefeuille et du lilas.

    Il te souffle à l'oreille mon chant d'amour parfumé

    Et comble tes attentes de sentiments amoureux.

    Je suis heureux, comblé de te rêver dans mes bras

    Même si ce n'est qu'un rêve dont je ne veux pas me réveiller.

    Il paraît si merveilleusement vrai ce rêve!

    Je sens ton parfum, ton odeur qui me trouble

    Lorsque tu te blotties contre ma poitrine

    Comme un grand bébé qui quémande mon affection.

    Je te caresse. Tes yeux pétillent et je te fais rire.

    Ô, ce rire cristallin qui m'enchante et me fait fondre de tendresse!

    J'effleure ton menton, j'embrasse tes joues roses,

    Je joue avec ton jeune sein ferme, gonflé, offert.

    Je te berce en chantant une ballade pour t'endormir.

    Tu es mon amour, mon enfant et je te tiens tendrement dans mes bras.

    Ta fragilité, ton espièglerie, ton air enfantin m'affoles!

    Imagines les battements de mon cœur qui invoque en secret,

    En deux syllabes, le petit nom que je t'ai donné.

    Ressens-tu à travers cette missive, les vibrations de mes sens?

    Je tremble et frémis à mesure que j'imagine ton contact me brûler.

    Je vois ton regard s'attendrir et se perdre dans mes yeux.

    Ta main parcourt mon visage et laisse une traîné de feu sur ma peau.

    Tes lèvres appellent le baiser et m'attirent irrésistiblement.

    Je pose doucement ma bouche sur la tienne qui s'entrouvrent

    Et ta langue dépose un sucre doux comme le nectar d'abricot.

    Je suis grisé, désarmé et je reste au seuil de l'amour charnel,

    Tel un mendiant attendant une invite à te rejoindre

    Comme un chevalier attentionné au pied de sa reine.

    Oui, tu es ma reine et je suis ton galant, ton amoureux!

    Nous évoluons dans un jardin secret connu de nous seuls.

    Je contemple ton portrait qui me fait t'aimer que davantage

    Et je frissonne du désir insatiable que j'ai de toi.

    Tant et tant de fois, en pensées, je m'évade vers ta gracieuse beauté.

    Je m'enivre de tes formes, de tes rondeurs de femme.

    Je te parle, embrasse ton image dans le portrait prés de moi.

    Tu sembles me regarder, me sourire et je fond de tendresse.

    J'agonise de ne pouvoir te frôler, te toucher.

    Ô comme j'aimerais caresser tes seins pleins et fermes

    Qui, en pensées, me rendent fou d'amour et de désir!

    Dans mes fantasmes je prends ta bouche avec passion

    Pour te donner un ardent baiser fougueux et passionné.

    Je ne veux pas sortir de ce rêve merveilleux et si réel

    Qui alimente l'illusion de ta présence.

    Dans mon fantasme, Je te fais l'amour!

    Mes draps, témoins de nos ébats imaginaires,

    Savent seuls garder l'empreinte de ce désir que j'ai de toi.

    Ma déesse! Je suis si bien les yeux mi-clos à ne penser qu'à toi!

    Imagines-tu les battements de mon cœur qui accompagne ma félicité

    Mêlée à ma détresse qui ne peut plus supporter ton absence?

    Ma chérie! Je t'aime si fort que je crois suffoquer!

    Donnes-moi ta bouche, apportes-moi ton air pour qu'enfin je respire...

     

    N.Ghis

    Lettre à sa bien aimé

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  • Commentaires

    1
    Vendredi 15 Décembre 2017 à 20:47

    bonsoir cynderella très beau poème j'aime beaucoup

    très bon weekend bisous

    vivie



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