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Douleur
Douleur ! Je t'ai vaincue
Ma force l'a voulu
Il m'a fallu du temps, et beaucoup de courage
Pour vaincre tristesse, colère et rage.
Il fallait qu’un matin je comprenne
Que dans mes entrailles enfouies, était ma peine
Elle était sûrement cachée depuis longtemps
Entouré d’émotions, de peines et de tourments.
Je te vois comme un homme, car tu n'es pas un dieu
Même avec tes faiblesses, tu étais merveilleux
Maintenant, j'ai compris, que parfois dans la vie
Même empli d'amour, on se sent démuni.
Le long de notre route
Parsemée de nos doutes
S’apercevant parfois
Que notre désarroi.
Renferme nos propres angoisses
On ne regarde plus les autres, quoi qu'ils fassent.
Jusqu'au jour, où l’on en sort, enfin ressusciter
Par un mot, par un geste, on distingue la vérité
Tags : peine, mot, vaincue, douleur, depuis
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Commentaires
Bonjour Laurette,
Magnifique texte , la douleur est un vrai combat ....pas facile à vivre au quotidien cela demande beaucoup de force et de courage ....
Désolée pour mon silence ,des soucis .....la vie n'est pas toujours sourire !
Mais je reviens tout doucement sur le blog ,un moment dévasion pour un instant oublier ses soucis ..........
Te souhaite une belle et douce journée
Gros bisous
Marie-Hélène
8CigalixDimanche 11 Mars 2012 à 11:45Bonjour Laurette
Je te souhaites un bon dimanche!
Très beau texte comme toujours!
Bises
Sophie
7alfeaDimanche 11 Mars 2012 à 11:02bonjour je te
souhaite un *Un bon Dimanche
bise vero
__/)_______/)______./¯"""/')
¯¯¯¯¯\)¯¯¯¯¯\)¯¯¯¯¯'\_,,,,\)Nos plus grandes douleurs sont en nous
quand nous sommes en pleurs et encore à genou
regardons donc les fleurs respirons l'air doux
c'est comme ça que notre coeur sortira du courroux
amicalement
Claude
alors ce matin tu vas faire la grasse matinée?
Niet; niet
comme dans la semaine t'as pas beaucoup de temps, faut faire le repassage
regarde nous t'avons également ramené le notre
plus tôt tu commenceras et plus vite t'auras fini
appel nous dès que ça sera fait et on viendra chercher ce qui est à nous
et on pourra tranquillement boire l'apéro ensemble
nous te souhaitons une bonne journée
gros bisous de bruno et dom
Sous un soleil aux rayons ardent , en espèrant chasser vos tourments
Je vous dépose avec tout mon affection , cette petite création .
HI HI ! Votre papier vert pour le fond de votre écran est magnifique . Que voulez vous j'ai un faible pour le victorien , et aussi coté Médiéval et Renaissance .
Bonsoir ,et merci pour le petit mot gentil, que tu as deposer chez moi , j'adore tes poèmes. Les miens ,je l'ai est trouver sur le net .bravo tu es une artiste,encore merci ,et prends tout ce qu'il te plait (tout le contenue j'ai trouver sur le Net ...SAUF MES CREATIONS.... amitièe sincère , Rosa
la volonté est toujours + forte que rage ou tristesse ....
bisous sous un ciel gris après la belle matinée d'hier ... ce samedi j'ai envie de cooconing au chaud ...et je vais encore vous mettre un poème ... oui je sais tout le monde n'aime pas mais là j'ai choisit du
william Blake
AUGURES D’INNOCENCE
Voir le monde en un grain de sable,
Un ciel en une fleur des champs,
Retenir l’infini dans la paume des mains
Et l’éternité dans une heure.
Rouge-gorge mis en cage,
Voilà tout le ciel en rage.
Un colombier plein de colombes et de ramiers
Fait frissonner l’enfer en tous ses ateliers.
Un chien qui meurt au seuil de la maison du maître
Prononce que l’Etat bientôt va disparaître.
Cheval frappé sur le chemin
Réclame du sang humain.
A chaque cri plaintif du lièvre que l’on chasse
C’est un fil de la cervelle qui casse.
Alouette à l’aile blessée
Un chérubin cesse de chanter.
Le coq dressé pour le combat,
Fait du soleil levant l’effroi.
Tout hurlement de loup, de lion sur la terre
Réveille une âme et la retire hors de l’enfer.
Le cerf errant par les taillis
Tient l’âme humaine hors du souci.
L’agneau prétexte du pêché
Pardonne au couteau du boucher.
Chauve-souris volant lorsque tombe le soir
Fuit l’esprit de celui qui n’a pas voulu croire.
La chouette, dans la nuit, en appelant
Dit la frayeur des mécréants.
As-tu blessé le roitelet ?
Hommes ne t’aimeront jamais.
Qui a mis le bœuf en courroux
De femme n’aura les yeux doux.
L’enfant cruel qui tue la mouche,
L’araignée lui sera farouche.
Qui tourmente du hanneton l’esprit
Tisse une charmille en fin de nuit.
La chenille sur la feuille
Redit de ta mère le deuil.
Ne tue papillon ni phalène
Crainte qu’à Jugement ne viennes.
Qui pour la guerre un cheval dressera
Barre du Pôle jamais ne passera.
Le chien du mendiant, le chat de la veuve,
Nourris-les, tu feras peau neuve.
La mouche qui, chantant l’été, bourdonne
La calomnie vous l’empoisonne.
Poison de vipère et d’orvet
Sous le pas d’Envie il se fait.
Le poison tueur de l’abeille,
L’artiste jaloux le réveille
Les vêtements royaux, les hardes du mendiant
Prolifèrent dans le bagage de l’avare.
Vérité dite à fin méchante
Bat tout mensonge que tu inventes.
Il est bien qu’ainsi tout se fonde :
Pour joie et peine homme fut fait,
Et quand nous savons bien que c’est,
Nous allons saufs de par le monde.
Joie et peine en fin tissage
Habit pour l’Ame divin,
Sous chaque dol et chagrin
Court un fil de soie et de joie.
Plus est l’enfant que son maillot
Chez l’homme, par monts et par vaux.
On fait l’outil, naissent nos mains,
Un fermier comprend ça très bien.
Chaque larme d’un œil tombé
Devient un enfant dans l’éternité
Le recueillent des femmes claires
Et le rendent à sa lumière.
Qu’il aboie ou mugisse ou rugisse ou qu’il bêle,
C’est le Flot qui vient battre le rivage du ciel.
L’enfant criant sous le bâton
Inscrit vengeance chez Pluton.
Les loques de pauvre qui flottent au vent
Disloquent les cieux à chaque moment.
Soldat qui prend l’épée et le fusil,
Pour le soleil de l’été paralysie.
Le sou du pauvre a plus de prix
Que tout l’or des côtes d’Afrique.
Pris des mains du travailleur un seul liard
Achète et vend les terres de l’avare ;
Mais si le vol est d’en haut garanti,
Il vendra et achètera tout ce pays.
Qui rit de la foi d’un enfant
Sera moqué, vieillard, mourant.
Qui enseigne à l’enfant le doute
Hors du tombeau pourri ne trouvera sa route.
Qui respecte la foi de l’enfant,
D’enfer et de mort sera triomphant.
L’enfant a ses jouets, le vieillard sa raisons,
Ce sont les fruits des deux saisons.
Le questionneur assis, avec l’air si malin,
Ignorera quelle est la réponse, sans fin.
Qui répond au doute bavard
Souffle la lumière du savoir.
Le plus fort poison jamais essayé
Vient de César et sa couronne de laurier.
Rien ne défait l’humaine nature
Si bien que le fer des armures.
Quand d’or et de joyaux la charrue s’ornera
L’envie devant les arts de paix s’inclinera.
Enigme, ou chant du grillon
Est au doute un bon répons.
Un pouce pour la fourmi, c’est pour l’aigle une lieue,
Ca prête à rire au philosophe boiteux.
Qui va doutant de ce qu’il voit
Ne croira en ce que tu fais, quoi que ce soit.
Soleil et lune, s’ils entraient jamais en doute,
Ils sortiraient aussitôt de leur route.
En passion tu peux bien faire,
Passion en toi, elle te perd.
Sous licence d’Etat le joueur, la putain,
Pour cette nation bâtissent un destin.
Le cri des filles, de seuil en seuil,
A la vieille Angleterre va tisser son linceul.
Hurrahs et jurons de qui gagne ou perd
Conduisent les funérailles de l’Angleterre.
Chaque soir, chaque matin,
Tels naissent pour le chagrin.
Chaque matin, chaque soir,
Tels pour délices d’espoir.
Tels naissent pour les délices,
Tels pour nuit qui ne finisse.
Un mensonge tu peux le croire
Tant que tu ne vois pas plus loin que ton regard.
Qui naquit une nuit, pour périr une nuit
Quand aux rayons du Jour l’âme était endormie.
Dieu apparaît, Dieu est lumière
Aux âmes ayant en la nuit repaire,
Mais il montre une forme d’homme
A ceux qui dans le Jour ont leur royaume.
William Blake, in Chansons et mythesCoucou Laurette
encore un joli texte que je com prends bien, on passe toutes par là, pffff
il faut garder espoir, merci pour ta jolie création aussi, je fais un petit tour
vite fait, après je ferme et je reviens le soir en général.
Bonne journée fait gris, mais pas froid - bisous
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Coucou Laurette,
ce matin une belle semaine de printemps qui s'annonce soleil et chaleur déjà ,
au soleil super bon pour des ballades, et chez toi j'espère aussi, gros bisous