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VICTOR HUGO
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VICTOR HUGUO
Victor Hugo, né le 26 février 1802 à Besançon et mort le 22 mai 1885 à Paris, est un poète, dramaturge et prosateur romantique considéré comme l’un des plus importants écrivains de langue française. Il est aussi une personnalité politique et un intellectuel engagé qui a compté dans l’Histoire du XIXe siècle.
Victor Hugo a fortement contribué au renouvellement de la poésie et du théâtre ; il a été admiré par ses contemporains et l’est encore, mais il a été aussi contesté par certains auteurs modernes. Il a aussi permis à de nombreuses générations de développer une réflexion sur l’engagement de l’écrivain dans la vie politique et sociale grâce à ses multiples prises de position qui le condamneront à l’exil pendant les vingt ans du Second Empire.
Ses choix, à la fois moraux et politiques, durant la deuxième partie de sa vie, et son œuvre hors du commun ont fait de lui un personnage emblématique que la Troisième République a honoré à sa mort le 22 mai 1885 par des funérailles nationales, qui ont accompagné le transfert de sa dépouille au Panthéon de Paris, le 31 mai 1885.
Poésies:
*1877 : L'Art d'être grand-père *1877 : Nouvelle série de la Légende des siècles
*1878 : Le Pape*1879 : La Pitié suprême *1880 : L'Âne *1880 : Religions et religion
*1881 : Les Quatre Vents de l'esprit *1883 : Série complémentaire de la Légende des siècles
*Recueils posthumes :*1886 : La Fin de Satan *1891 : Dieu et 1941
Romans:
*1818 : Bug-Jargal *1823 : Han d'Islande *1829 : Le Dernier Jour d'un condamné
*1831 : Notre-Dame de Paris *1834 : Claude Gueux *1862 : Les Misérables
*1866 : Les Travailleurs de la mer *1869 : L'Homme qui rit *1874 : Quatre vingt-treize
Théâtre:
*1819 ou 1820 : Inez de Castre *1827 : Cromwell *1828 : Amy Robsart *1830 : Hernani
*1831 : Marion de Lorme 1832 : Le roi s'amuse *1833 : Lucrèce Borgia
*1833 : Marie Tudor *1835 : Angelo, tyran de Padoue *1838 : Ruy Blas
*1843 : Les Burgraves *1882 : Torquemada *1886 : Théâtre en liberté (à titre posthume)
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Par Cynderella le 15 Juillet 2016 à 19:30
Ceux qui pieusement sont morts pour la patrie
Ont droit qu'à leur cercueil la foule vienne et prie.
Entre les plus beaux noms leur nom est le plus beau.
Toute gloire près d'eux passe et tombe éphémère ;
Et, comme ferait une mère,
La voix d'un peuple entier les berce en leur tombeau !
Gloire à notre France éternelle !
Gloire à ceux qui sont morts pour elle !
Aux martyrs ! aux vaillants ! aux forts !
À ceux qu'enflamme leur exemple,
Qui veulent place dans le temple,
Et qui mourront comme ils sont morts !
C'est pour ces morts, dont l'ombre est ici bienvenue,
Que le haut Panthéon élève dans la nue,
Au-dessus de Paris, la ville aux mille tours,
La reine de nos Tyrs et de nos Babylones,
Cette couronne de colonnes
Que le soleil levant redore tous les jours !
Gloire à notre France éternelle !
Gloire à ceux qui sont morts pour elle !
Aux martyrs ! aux vaillants ! aux forts !
À ceux qu'enflamme leur exemple,
Qui veulent place dans le temple,
Et qui mourront comme ils sont morts !
Ainsi, quand de tels morts sont couchés dans la tombe,
En vain l'oubli, nuit sombre où va tout ce qui tombe,
Passe sur leur sépulcre où nous nous inclinons ;
Chaque jour, pour eux seuls se levant plus fidèle,
La gloire, aube toujours nouvelle,
Fait luire leur mémoire et redore leurs noms !
Gloire à notre France éternelle !
Gloire à ceux qui sont morts pour elle !
Aux martyrs ! aux vaillants ! aux forts !
A ceux qu'enflamme leur exemple,
Qui veulent place dans le temple,
Et qui mourront comme ils sont morts !
Victor Hugo
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Par Cynderella le 15 Juillet 2016 à 19:25
Elle avait pris ce pli dans son âge enfantin
De venir dans ma chambre un peu chaque matin;
Je l'attendais ainsi qu'un rayon qu'on espère;
Elle entrait, et disait: Bonjour, mon petit père ;
Prenait ma plume, ouvrait mes livres, s'asseyait
Sur mon lit, dérangeait mes papiers, et riait,
Puis soudain s'en allait comme un oiseau qui passe.
Alors, je reprenais, la tête un peu moins lasse,
Mon œuvre interrompue, et, tout en écrivant,
Parmi mes manuscrits je rencontrais souvent
Quelque arabesque folle et qu'elle avait tracée,
Et mainte page blanche entre ses mains froissée
Où, je ne sais comment, venaient mes plus doux vers.
Elle aimait Dieu, les fleurs, les astres, les prés verts,
Et c'était un esprit avant d'être une femme.
Son regard reflétait la clarté de son âme.
Elle me consultait sur tout à tous moments.
Oh! que de soirs d'hiver radieux et charmants
Passés à raisonner langue, histoire et grammaire,
Mes quatre enfants groupés sur mes genoux, leur mère
Tout près, quelques amis causant au coin du feu !
J'appelais cette vie être content de peu !
Et dire qu'elle est morte! Hélas! que Dieu m'assiste !
Je n'étais jamais gai quand je la sentais triste ;
J'étais morne au milieu du bal le plus joyeux
Si j'avais, en partant, vu quelque ombre en ses yeux.
Victor Hugo
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Par Cynderella le 17 Avril 2013 à 22:46
Le bruit du vent dans le feuillage
Trouble la paix du bois désert
Le flot expire sur la plage
Et dans les échos du rivage
Prête à mourir ma voix se perd
Ses lieux si chers à mon jeune âge
Entendent mon dernier concert
Seul, bientôt le bruit du feuillage
Troublera la paix du désert
Victor Hugo
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Par Cynderella le 15 Avril 2013 à 15:15
Enfants dans vos yeux éclatants
Je crois voir l’empyrée éclore ;
Vous riez comme le printemps
Et vous pleurez comme l’aurore.
Victor Hugo
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