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Veillée
Veillée
Quand ma lampe est éteinte, et que pas une étoile
Ne scintille en hiver aux vitres des maisons,
Quand plus rien ne s'allume aux sombres horizons,
Et que la lune marche à travers un long voile,
Ô vierge ! Ô ma lumière ! En regardant les cieux,
Mon cœur qui croit en vous ,voit rayonner vos yeux.
Non ! Tout n'est pas malheur sur la terre flottante :
Agité sans repos par la mer inconstante,
Cet immense vaisseau, prêt à sombrer le soir,
Se relève à l'aurore élancé vers l'espoir.
Chaque âme y trouve un mât pour y poser son aile,
Avant de regagner sa patrie éternelle.
Et tous les passagers, l'un à l'autre inconnu,
Se regardent, disant : " D'où sommes-nous venus ? "
Ils ne répondent pas. Pourtant, sous leur paupière,
Tous portent le rayon de divine lumière ;
Et tous ces hauts penser m'éblouissent... j'ai peur ;
Mais je me dis encor : " Non, tout n'est pas malheur !
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Commentaires
Bonsoir Laurette -quel plaisir pour moi de lire tes poèmes;
je viens te souhaiter une douce soirée et un bon week-end.
gros bisous