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A quoi bon !
À quoi bon tant d’ardeur, et d’emportement
Pour aboutir à un tel épuisement
Mugir en un brasier aux sombres passions
Au milieu de fureur et d’ambitions
Possédant une confiance âcre et triste
Je suis devenue cette fille
Qui parle confusément
Après avoir commis des erreurs,
Par certaines fautes trop hâtives
Dû à mes éternels songes rêveurs
Je reste malgré tout positive
Enchainée au firmament
Impure, ébauchée, voire incomplète !
Bien que tout en moi reflète
L’abime ou mon âme survie
Dans le fond de ce funeste puits
À l’instant où l’ombre me voile
Brodée de noir, tressaillit une étoile
Naissant dans le céleste miroir
De mon discret grimoire.
C.Laurette
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