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poèmes nature
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Par Cynderella le 4 Décembre 2012 à 18:11
Petit animal apeuré
Seule dans cette immense forêt
Tu recherches la sécurité
De celle qui tendrement sait te bercer
Dans un rayon de soleil
Tes yeux s’émerveillent
Tu as ressenti sa présence
Puis très vite, tu as repris confiance
Les dangers éloignés pour un temps
Tu peux te reposer à présent
Sans oublier toutefois les menaces
Qui guette ta fragile carapace
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Par Cynderella le 23 Septembre 2012 à 14:26
Jour d’automne !
Les feuilles tombent, et tourbillonnent
En rang serré, près des cyprès
S’exilant du chêne dégarni
Accueillant ses feuilles jaunies
Dans cette oblique, elles s’unissent
En un tapis coloré,
Si gracieux à contempler !
Le châtaignier aux coques vertes,
Attends sagement les premiers frimas de l’hiver
Pour donner à profusion,
La récolte de la saison
Les oiseaux chantent leurs doux refrains
Dans les prêts et dans les jardins
Les papillons multicolores
Contemplent et butinent encor
Quelques fleurs épanouies
En une arabesque fleurie
La forêt s’orne à la perfection
Embellissant les frondaisons
De la fougère, aux bruyères
Tout n’est que vermeil
Dans cet ornement de couleurs
Tel, un peintre et son aquarelle
J’affectionne cette splendeur …
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Par Cynderella le 2 Juillet 2012 à 17:15
La rose au parfum subtil !
De son parfum subtil
De sa grâce voluptueuse
La rose s’épanouit
Aux éclats de rubis
Délicate, odorante
En perles de rosée
Elle emplit nos existences
De ses parfums captivants
Brassées de fraicheur
Elle éblouit nos cœurs
De ses grâces ferveurs
Elle épanouit nos sens
Bouquet aux mille éclats
Si intense et si pure
Son odorant pétale
Au temps, ne taris pas…
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Par Cynderella le 25 Mai 2012 à 00:04
Mon cœur est inondé, d’une immense tristesse
Car ils ont décidé d’abattre sans faiblesse
Le vieux chêne compagnon, de mes jours d’allégresses
Souvent sous son feuillage ardu, je m’abritais
Comment aurai-je seulement un instant pu imaginer
Qu’un jour au pied de lui, je viendrai supplier
Des hommes sans pitié, couper ces racines
Tant de fois, j’ai crié ! Laissez-le donc tranquille
Il ne dérange en rien ce petit bidonville
Ils ne connaissent pas la joie immense qu’il procure
Favorisant l’argent, à la belle nature
Sans oublier l’odeur, qu’encense le bitume
C’est le cœur souillé, et rempli d’amertume
Que je reste inefficace, seule avec ma rancune
Envers ce monde acariâtre et abrupt
Il le condamne à mort, et opte pour le ciment
Moi je reste désarmée, devant ce Nouveau Monde
Où ! La vie devient impropre, sale et immonde
Le cœur serré, mon âme vagabonde
En mes souvenirs, il demeure profond
Jamais en mon cœur ils ne détruiront
Ce que la nature avait fait de bon
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