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Poémes d'auteurs différents
Lors de mes déférentes promenades sur le Net ;
Certains poèmes ont attiré mon attention.
Ils sont de différents auteurs méconnus
Dommage qu’ils restent inconnus aux yeux du grand public
Aussi ai-je pris la liberté de les déposer sur mes pages
Ces poèmes présentent sans nul doute de très bonnes qualités.
Je remercie les auteurs pour leurs magnifiques poésies
Elles ont enchanté mon cœur et mon esprit
Le nom de l’auteur figure en bas de chaque poésie.
Le respect reste une vertu que l’on doit protéger
Merci de faire de même pour tous les écrits
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Par Cynderella le 9 Août 2015 à 15:15
Le bonheur retrouvé.
Sur l'argent de la mer balayée par le vent,
Une inspiration aussi douce qu'une caresse,
Ondoie un oiseau au plumage flamboyant,
Tel le brasier d'un cœur attisé par l'ivresse
Berçant ses émois en vagues de sentiments.
Plongé dans l'immensité d'une âme inconnue
Pour trouver, dans ce miroir, l'émerveillement
De son regard d'enfant qu'il croyait perdu,
Il y aperçoit une source lumineuse
D'où jaillit une pluie d'étoiles cristallines,
Mille douceurs, mille lumières merveilleuses
Enveloppant de magie ses nuits opalines
Trop longtemps traversées le cœur en bandoulière.
Sur des rivages où n'existe pas le partage,
Il rêve d'une fée aux doigts de dentellière
Brodant des soleils sur sa vie et son visage,
Enlaçant d'or l'éphéméride de ses jours
Et tissant de passion l'horloge de ses nuits.
Il connaît la solitude et tous ses contours
Et ses sanglots se mêlent aux larmes de pluie
Quand la tristesse barbouille en gris l'horizon.
Mais, ce matin, il a trouvé son âme sœur
Et dans le ciel de ses yeux se lit l'émotion.
Il déploie ses ailes et vole vers son bonheur.
Michèle Brodowicz.(2012)
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Par Cynderella le 30 Décembre 2014 à 14:21
Bête d'un jour
***
Bête d’un jour, d’une saison
Que l’on achète un soir d’hiver,
Tel un bibelot de maison,
Un jeu de société divers.
*
Ils le câlinent et le basculent
Ce petit chien doux et confiant.
Jeux bêtifiants et ridicules,
En font un sujet gratifiant.
*
Ils lui dictent, des mois durant,
Les règles qu’il doit respecter ;
Lui montrent la place et le rang
Auxquels il sera affecté.
*
L’hiver est devenu épave,
Gît dans les bas fonds du passé.
Le jouet devient entrave
Dont il faut se débarrasser.
*
A mi-chemin ils font une halte
Bien méditée et sans remords,
Attachent le chien à même l’asphalte
En le livrant seul à son sort.
*
Brave, jobarde, la bête s’agite,
Ne comprend pas ce nouveau jeu,
Halète, virevolte, déchante vite,
Ne saisit pas ce vil enjeu.
*
La chose aboie, pleure et gémit,
Se tord, s’étrangle, force ses chaînes.
Désespérée, elle s’accroupit
Abandonnant une lutte vaine.
*
Jetée dans ce vide inhumain,
Trahie par ses meilleurs amis,
La bête se meurt de chagrin
Au milieu d’une mare d’oubli.
*
Il y a des gens dans cette vie
Qui étiquettent l’importance
Selon les choses ou leurs envies,
Par insouciance ou ignorance !
*
Gentes infâmes que vous êtes !
Le tout s’achète et tout se vend.
Comme l’on achète une bête
Vous achetez vos enfants !
*
Aldebram
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Par Cynderella le 23 Janvier 2014 à 18:46
Démons et nausées de minuit
Accompagnent mes sombres rêves.
Mon sommeil est entré en grève,
Je suis victime de mes folies.
Des ombres s’agitent autour de moi,
Je peux même sentir leurs doigts
Qui effleurent ma peau apeurée ;
L’anxiété envahit mes pensées.
Les sons me paraissent démoniaques,
Je suis la cible d’esprits maniaques.
Mon cœur s’est arrêté de battre,
Mon corps est figé comme du plâtre.
Je haïs ces nuits interminables.
J’aimerais que tu sois présente
Quand mon esprit devient instable
Et que les cauchemars me hantent.
Peut-être pourrais-je trouver le repos
Et chasser, de mon cœur, les bourreaux,
Si tu t’allonges dans mon lit
Me laissant t’aimer toutes les nuits
Le Cavalier sous l’orage
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Par Cynderella le 23 Janvier 2014 à 18:41
Garder à jamais cette jeunesse du cœur,
Vivre sans trop penser à demain ou plus tard.
Pouvoir garder sans crainte et sans peur,
Des sentiments purs et un autre regard.
Cueillir sans appréhension les jours à venir,
Regarder au devant sans regret du passé,
Et se dire que la vie est belle à en mourir,
Que la mort est encore de nous, très éloignée.
Rougir encore, devant un regard qui en dit long,
Sentir battre son cœur, plus fort que de raison.
Baisser les yeux et croire encore aux folles passions,
Aimer l'autre de toute son âme, avec déraison.
Faire du temps qui passe, un rêve de chaque jour,
En imprimer au fond de soi, la trace de l'amour,
Pour que l'on puisse enfin à l'extrême de nos nuits,
Fermer nos yeux heureux, d'avoir aimé la vie...
Marie-Rose
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