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     Mon vieux chêne !

    Mon cœur est inondé, d’une immense tristesse 

    L'homme a décidé d’abattre sans faiblesse 

    Le vieux chêne compagnon de mes jours d’allégresses 

    Oh ! Combien de fois sous ces frondaisons, me suis-je réfugiée ? 

    Comment aurai-je pu un instant m'imaginer ! 

    Qu’un jour au pied de lui, je viendrai supplier 

    Des hommes sans pitié, lui coupant ces racines  

    Tant de fois, j’ai crié ! Laissez-le donc tranquille ! 

    Il ne dérange en rien ce petit coin paisible. 

    N’éprouvant pas la joie immense qu’il procure 

    Favorisant l’argent, à la belle nature. 

    Sans oublier l’odeur, qu’encense le bitume 

    C’est le cœur souillé, et rempli d’amertume ; 

    Que je demeurais seule en compagnie de ma rancune ! 

    Envers ce monde acariâtre et abrupt 

    En condamnant à mort, le vieux chêne de mon enfance  

    Ils ont cassé en moi, un trésor d’innocence 

    Le cœur serré, mon âme vagabonde 

    En mes souvenirs, intarissables et profonds 

    Jamais en mon cœur ils ne détruiront  

    Ce que la nature m’avait donné de bon… 

    C.Laurette


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    Dans l'alcôve de tes bras

     

    J'aimerai de mes doigts

    Avec le fil de mon amour

    Broder sur ta peau

    L'image de ma passion

    Mais le fils est trop court

    Mon amour trop puissant

    Je reste sans recours

    Devant mon découragement !

    Certes, tu as des sentiments

    Mais sont-ils aussi forts

    Que ceux que mon cœur ressent.

    Dans l'alcôve de tes bras ; 

    J'oublie mes tracas.

     Combien de temps ?

    Devrai-je vivre dans l'attente.

    De la certitude d'un amour partagé.

    Sans l'ombre d'un secret…

    C.Laurette


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     Deviendrai-je éphémère ?

     

    J’aurais aimé dormir d’un sommeil d’innocence  

    Sans effroi, écoutez ce long et doux silence ! 

    Semé d’anneaux de lumière et de joie  

    En mon âme bercer d’une myriade d’étoiles ! 

    Retrouverai-je un jour l’éclat de mon sourire ?  

    Je n’ai point assez vécu, pour mourir  

    J’ai encore tant et tant de choses à vous dire !  

    Mais voici qu’à présent je n'ose point les écrire ! 

    Nul adieu ne viendra gémir dans l’harmonie 

    En ce jour de musique et d’ivresse infinie !  

    Les rides de mon sort sont des feuilles de roses  

    Atome savouré dans le miel qui l’arrose ! 

    C.Laurette 

     


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    Il suffit !

    Il suffit !

    Il suffit parfois d’une étincelle

    Pour que renaisse cette ivresse

    Cet espoir que l’on a condamné

    Dans un délire inavoué

    Certaines paroles dites avec simplicité

    Peut faire renaître une félicité

    On y prend gout et l'on se laisse envouter

    Par cet instant singulier et inaccoutumé

    Alors on ne veut plus lâcher ce fil conducteur

    Qui engloutit à jamais nos chagrins et nos pleurs

     

    C.Laurette


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