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Par Cynderella le 12 Octobre 2014 à 14:15
Mon crayon !
Mon crayon glisse sur le papier
Dévorant les pages immaculées
Osant sans prétention
Narré certaines allégations
Telle une histoire banale
Lu dans une revue
Quelque chose d’absurde
Dérivant vers l’incroyable
Un fait divers insolite
Classique concise
Chassée avec nervosité
Cette austère vérité
Mon crayon se surprend
À transcrire furtivement
Des histoires de déficiences
Dans le miroir de l'ignorance
Maladroit sur le sujet
Mon crayon se laisse guider
D’une particularité acérée
Sur certaines pensées évoquées…
C.Laurette
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Par Cynderella le 12 Octobre 2014 à 12:50
Je veux être !
En vous narrant ma vie
Au fil des mots, je souffle
Certains moments d’euphorie
Toujours basée sur le doute.
Je vous parle d’histoires
Que l’on ne peut imaginer
Des moments de désespoirs
Dépassant la réalité
Certains remplis d'amertume
Dans un monde d’inquiétudes
Se sentir en dehors
De toute communauté
N’avoir ni raison ni tort
Puis se laisser entraîner
Par l'écritures de poèmes à l'eau de rose
Peaufinés en agréables strophes
Me permettant de fuir la réalité
Afin d’oublier le passé.
Ne plus vouloir être malheureux
Plus que jamais n’avoir envie
Que ça brille dans mes yeux
Respirer et vivre en harmonie
Dans cet univers mythique
D’illusions fertiles à ma mesure
Oui ! Je veux être cette muse...
C.Laurette
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Par Cynderella le 9 Octobre 2014 à 18:37
Les vieux
Ils sont assis sur un banc
Ils ont tous des cheveux blancs
Ils scrutent les nuages dans le ciel
Ils écoutent le son d'une abeille
Les vieux
Ils ont du temps maintenant
Peut-être trop cependant
La solitude se fait maitresse
À l'accueil de leur vieillesse
Les vieux
Ils sont assis au coin du feu
Et ils grelottent les vieux
Ils se souviennent cependant
Du bon vieux temps
Les vieux
Ils se remémorent leur jeunesse
Sans exprimer de tristesse
Ils restent avec leurs souvenirs
Pour garder encore un sourire
Les vieux
Ils attendent des visites
Ce faisant rares et laconiques
Leur mémoire devient déficiente
Lorsqu'ils sont tristes le dimanche
Les vieux
Ils écoutent le tic tac des pendules
Sachant que leur temps est suspendu
Ils espèrent sans nul autre pareil
Partir durant leur sommeil
C.Laurette
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Par Cynderella le 3 Octobre 2014 à 20:33
Dans ce zénith immense
Tout est bien ! Je n’ai rien à dire aux âmes sourdes.
Pourquoi devrais-je porter un si pesant fardeau ?
À présent, peu m’importe ceux qui souffrent.
Transformée sans pitié, sans bonté, sans flambeau
Souillée, intrigué, imparfaite
En mon cœur, reflète cette haine
Les vents dénoncent mes solitudes
Rejetant mes rumeurs inavouables et confuses.
Azur, tombeau, hallucination
Fusion d’amalgame, odeur de trahison
Mon âme dans la nuit
Frissonne à ces bruits
Orages ou clémence
Dans ce zénith immense …
C.Laurette
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