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Poèmes 2018
Doucement je reprends ma plume
J'espère qu'elle saura vous emporter vers des horizons lointains
Fait de vérité ou parfois les chemins se croisent entre deux mondes
Celui de ma passion lu dans certain livre le soir en livres de chevet
Ou celui de ma vie; celle de tous les jours
Bonne lecture
Amicalement
Laurette
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Par Cynderella le 18 Octobre 2018 à 22:31
L’exil de l’âme
J’aime dormir, c’est vrai et avec allégresse
J’accueille en mon lit la nuit avec finesseLe temps défile inexorablement
Striant ma chevelure de fil d’argent
Je souffre. Mais pourquoi vous dirais-je tout ?
Je me donne le droit, de cache en mon âme
Silencieuse, l’ombre veut l’âme et non l’étoile
Toute cette douleur reste mienne, et non à vous.
Combien de temps me reste-t-il à vivre ?
Avant de rejoindre l’infini des esprits
Dans le deuil de la nuit sans fin, se prolonge
Le bruit des profondeurs de l’ombre.
Dans le cri de la nuit, du mal, de la douleur
Le corps inerte ne garde que le meilleur.
Rien n’est plus effrayant que l’exil de l’âme.
Obscurité hideuse, où l’ombre semble infâme
De ces années vécues, et si mal réparties
Il ne me reste que les visions de l’oubli
Hélas ! Dans mon esprit comme en une prison
Le doute en souriant tenaille ma raison.
C.Laurette
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Par Cynderella le 2 Avril 2018 à 00:29
J’y pense souvent, dans mes heures funestes
Près de mon flambeau au milieu des ténèbres.
Je vois le côté monstrueux, de ses révolutions
Faudra-t-il encore que nous les subissions ?
Comment vont-ils jouer, encore avec ses lois
Lorsque le pauvre lui,restera aux abois
Ne vous endormez pas ! Travailler sans relâche !
Les grands ont leurs œuvres, et les petits leurs tâches !
Il arrive parfois, dans le siècle où nous sommes
Qu’un vent de malheur soulève ainsi les hommes
Vous n’avez pas de foi, vous n’avez pas d’amour,
Chez vous, rien n’est encore éclairé à ce jour !
Faute de lumière, on tâte avec la main
Les conseil de l’âme, pour guider nos chemins !
C.Laurette
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Par Cynderella le 25 Mars 2018 à 16:12
J’observe ;
J’observe l’infini, l’arbre, le soleil, je scrute
Même l’homme, devenu une brute.
Lorsque le gouffre se comble, un autre puits se creuse
De tourments voluptés, en clameurs douloureuses !
Je continue à contempler l’horreur de cette sombre nature
Que l’on appelle univers quelle affreuse aventure !
Comment oublier l’ombre de la terreur
L’infiniment petit, contenant d’aussi grandes horreurs !
Le moindre grain de sable
Convoité comme une arme !
À travers son sommeil, ce monde égaré souffre
Il n’est que le rêve érotique d’un gouffre !
Le flot d’oiseaux, le lys, que l’on croyait béni
Est en réalité, faite que d’ombre à l’infini !
Écoute maintenant ce que je vais te dire.
La nuit produit le mal, et le mal produit le pire !
Donc, je te le redis, comme tu passes par là.
Écoute-les crier sans aucune mesure ; Jéhovah, Christ, Allah !
Tout n’est qu’apparition folle
Rien n’existe, ce ne sont que des paroles !
Rien n’a de sens, l’espoir, l’effort.
Tout est insensé, vide, faux, même la mort !
Je tâche de saisir là-bas dans le profond
Quand tout se perd, se mêle et se confond
Un moment de clarté, d’oubli, de transparence
Ou d’entrevoir du moins le cadavre Espérance !
C.Laurette
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Par Cynderella le 20 Janvier 2018 à 22:58
Douleur,
Quand donc libéreras-tu mon âme
Qui peu à peu se fane
Dans les nimbes de mes larmes
Douleur, vas-tu me laisser en paix
Que je puisse enfin me relever
Oublier enfin ce passé
Celui qui en mon cœur est encré
Cette nouvelle année me semble semblable
Aux années écoulées entre rire et larmes…
C.Laurette
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