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    Il est trop tard !

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    Je sais que tu m’as trompée

    Toi qui es devenu guerrier,

    De l'odeur alléchée,

    Du  goût de l'aventure,

    Des odeurs épicées,

    Faites contre nature

    Tentées, elles t’ont piégée

    Tel un chasseur épris de liberté,

    Tu as choisi ta proie,

    Sans penser à moi

    Tu as oublié nos promesses,

    Nos moments de tendresses,

    Souvenirs au coin du feu.

    Enlacés, nous étions heureux

    Tu as oublié l'odeur de ma peau.

    Ce doux refrain, ce bel canto

    Aujourd’hui vers ton nid tu reviens

    Pour te blottir dans nos draps de satin

    Après avoir vécu, des aventures d’un soir

    Tu as savouré tes proies ! Sans penser à moi

    Tu m’as fait trop de mal

    En femme meurtrie ! Je te chasse

    Je n’accepte plus tes dérobades

    Cette fois, il est trop tard !

    De ma vie tu ne fais plus partie

    Repars ! Vers tes conquêtes d’une nuit.


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  • Quand sonne le glas

     

    Quand sonne le glas

     

    Comment ai-je vécu sans toi !

    Longtemps, j’ai cherché le mode d’emploi.

    Quand tu as quitté cette terre,

    Pour moi, cela fut l’enfer.

    Pourtant j’ai cherché partout,

    Je suis allée jusqu’au bout.

    Mais je n’ai rien trouvé,

    Tu avais tout emporté.

    Alors je suis restée seule,

    À pleurer dans ce grand fauteuil.

    Puis j’ai relu sans répit,

    Tous ces mots doux écrits.

    Et d’une main tremblante,

    Je tourne les pages jaunissantes.

    Cela fait trente années

    Que la mort t’a emporté

    Mais aujourd’hui, j’ai le pressentiment

    Que vers toi, j’arrive à présent

    Durant les années écoulées

    Ce corps tant convoité,

    Sauras-tu le reconnaître ?

    Lorsque devant toi, je vais apparaître.

    Mes yeux se ferment lentement,

    Dans ma main, je tiens ce mouchoir blanc.

    Celui, que je brodais

    Lorsque tu m’as quittée.

    Ce soir-là ; pour l’éternité,

    Mon cœur était désemparé.

    Il m’interdisait de croire,

    Que tu avais rejoint les étoiles !

    À présent pour moi, l’heure est venue

    De te rejoindre pour mon salut

    Toi que mon cœur a chéri

    Dans l’absence de ma vie  


    Quand sonne le glas



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  • Le grand saut

     

    Le grand saut

    Il y a à peine quelques mois,

    Lorsque tu parlais de moi

    J'étais ton salut, ta voie

    Tu n’envisageais pas la vie sans moi

    J’ai cru en tes belles paroles

    Moi ! Pauvre folle

    Au cours des années, qui ont suivi

    Le temps à changer le cours de nos vies

    Je t’aimais, je n’ai rien compris

    Pourquoi jouais-tu la comédie

    Malgré le mal que tu m’as fait.

    Je pleurais, et je te pardonnais

    Un jour, un petit mot de trop

    J’ai compris que tout était faux

    C’était ta façon de m’aimer

    Tans que toi tu me détruisais

    Combien de fois ai-je essayées !

    Sans jamais arriver à t’exprimer

    L’amour que j’avais pour toi

    Je l’ai pleuré tant de fois

    Mais tu n’as jamais rien compris

    Tu as tout anéanti

     Alors ce soir j’ai décidé

    De partir vers l’éternité

    J’ai franchi l’obscurité 

     De là-haut, je t’ai vu pleuré

    Je t’ai entendu me crier.

    « Je t’aime ma bien-aimée »

    Trop tard ! Il te faudra m’oublier

    Au ciel ! Tu pourras me retrouver

     

    Le grand saut



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    Le démon invoqué

     

    Aurais-tu aperçu le diable

    En croisant mon regard

    J’ai pu décelée chez toi

    Ce feu qui brûle en toi

    Tu aurais dû rester là-bas

    Pourquoi avoir disparu

    Dés que tu m’as aperçus

    Auras-tu aperçu le diable

    Caché sous ses frasques

    Je te le dis tel que je le pense

    Tu étais loin d’être un ange

    Mais plutôt un démon tombé du ciel

    Venu boire dans mon écuelle

    Un pauvre homme sans cervelle

    Cherchant une âme en peine

    Pour aguicher ton leurre

    Tu as su m’éblouir avec tes fleurs

    Derrière un sourire enjôleur

    Tu as fait ruisseler mes pleurs

    Je comprends mieux aujourd’hui

    Les raisons insoupçonnées de tes fuites.

    Dans un léger vent de délire.

    Je te fuis sans mépris

    Avec tes doléances vécues

    Je te laisse dans l’obscur

    Sentence de l’anathème

    Je t’écris ce poème

    Garde-le sur ton cœur

    Il n’a nulle odeur.

    Je te chasse de ma vie

    Et de mes pensées aussi

    Ne reviens plus jamais vers moi

    Je refuse le son de ta voix

    Pour moi, tu es le démon invoqué

    Sous les traits de Satan incarné

     


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