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    Bel inconnu !

    Bel inconnu !

    Où es-tu passé bel inconnu

    Si loin de moi tu as disparut

    Juste un détail, une impression,

    Une éphémère sensation

    Pourquoi chercher à te revoir

    Inexorable réalité ou illusoire ?   

    Rappelle-moi donc son prénom.

    Il était beau comme un frisson.

    Dans le noir et blanc du décor,

    J'ai du mal à revoir ton corps

    La musique était si belle

    Quelle sonne encore à mes oreilles.

    Les mots se sont entremêlés 

    En un amalgame inaltéré

     C.Laurette

    Bel inconnu !

     


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  • Une note jouée, sur une corde usée

    Glisse sur cette joue qui semble desséchée.

    Un doux baiser ravive ce visage sombre

    D’une clarté de vie qui paraissait trop longue.

    Une goutte de rosée perle de ses yeux.

    Bénissant la main du musicien joyeux

    D’avoir donné un peu de bonheur 

    À celle qui fait vibrer son cœur 

    C.Laurette

    Une note de musique !


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    Au zénith

    Au zénith

    Le vent parle de ma solitude

    En rejetant humeur et quiétude

    Azur, nuit, et vision

    Tout se confond en illusions

    Mon âme dans la nuit

    Frissonne à tous ces bruits

    Orage ou clémence 

    Dans ce zénith immense

    C.Laurette

     


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    A quoi bon ! 

    A quoi bon !

     

     À quoi bon tant d’ardeur, et d’emportement

    Pour aboutir à un tel épuisement

    Mugir en un brasier aux sombres passions

    Au milieu de fureur et d’ambitions

    Possédant une confiance âcre et triste

    Je suis devenue cette fille

    Qui parle confusément

    Après avoir commis des erreurs,

    Par certaines fautes trop hâtives

    Dû à mes éternels songes rêveurs

     Je reste malgré tout positive

    Enchainée au firmament

    Impure, ébauchée, voire incomplète !

    Bien que tout en moi reflète

    L’abime ou mon âme survie

    Dans le fond de ce funeste puits

    À l’instant où l’ombre me voile

    Brodée de noir, tressaillit une étoile 

    Naissant dans le céleste miroir

    De mon discret grimoire.

    C.Laurette 

    A quoi bon !


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