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La nuit tombe
La nuit tombe
Lentement la nuit tombe
Une lumière discrète succombe
Le crépuscule prolongera la couleur
Durant une nuit de douceur
La nuit se met en place
Pour un éternel face à face
Le silence sereinement arrive
Tandis que les émotions chavirent
La nuit soudaine me côtoie
Et je m'y noie
Elle est là qui progresse
Dans mon cœur en détresse
Dans mes pensées tu es présent
De cet amour, conjugué au présent.
Tags : nuit, tombe, prolongera, couleur, present
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Commentaires
6CigalixSamedi 3 Mars 2012 à 15:18Bonjour laurette
je passe avec la pluie te souhaiter un bon samedi,essaie de décompresser un peu,tu trouveras le mot de passe de mon blog dans ta messagerie
bises
Sophie
coucou tite laurette !!
c'est toujours de l'attente dans ces moment là..
belle journée et bon week end quand mème et surtout bon courage !!
amicalement.. jean claude..
ce matin nous t'avons emprunté ta voiture car nous avons pas envie de marcher
comme bruno vient juste de faire son permis il veut essayé plusieurs voiture avant d'en acheter une
et nous allons profiter pour faire quelques courses
oh! bruno, attention tu as poussé le caddy de la femme
oh! bruno, attention une autre voiture veut sortir du parking
oh la la, je crois qu'on va vite te ramener ta voiture, ne t'inquiète pas il n'y a rien de grave juste quelques bosses et quelques égratignures
on te la remet à la même place que tu l'avais mit hier soir, comme ça tu ne remarqueras rien
et comme nous sommes tes anges préférés, tu ne vas rien nous dire
bonne journée à toi
gros bisous de bruno et dom
coucou laurette
merci de me donner des nouvelles
j'espère que tout ce passeras bien ,je me doute dans l'état ou tu te trouve
pas évident a vivre des moments pareil
moi je repond vite et je coupe
trop malade une grippe et mes yeux coulent sans cesse ainsi que mon nez
bonne nuit dans l'attente d'autre nouvelles gros bisous
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ne reste pas dans la nuit méme si le noir peut appaiser ...
je te laisse la lumière ... le texte est d'une femme poète ...
je t'embrasse , courage , ça va aller
De la Lumière !
Mehr Licht ! mehr Licht !
(Dernières paroles de Gœthe.)
Quand le vieux Gœthe un jour cria : « De la lumière ! »
Contre l’obscurité luttant avec effort,
Ah ! Lui du moins déjà sentait sur sa paupière
Peser le voile de la mort.
Nous, pour le proférer ce même cri terrible,
Nous avons devancé les affres du trépas ;
Notre œil perçoit encore, oui ! Mais, supplice horrible !
C’est notre esprit qui ne voit pas.
Il tâtonne au hasard depuis des jours sans nombre,
A chaque pas qu’il fait forcé de s’arrêter ;
Et, bien loin de percer cet épais réseau d’ombre,
Il peut à peine l’écarter.
Parfois son désespoir confine à la démence.
Il s’agite, il s’égare au sein de l’Inconnu,
Tout prêt à se jeter, dans son angoisse immense,
Sur le premier flambeau venu.
La Foi lui tend le sien en lui disant : « J’éclaire !
Tu trouveras en moi la fin de tes tourments. »
Mais lui, la repoussant du geste avec colère,
A déjà répondu : « Tu mens ! »
« Ton prétendu flambeau n’a jamais sur la terre
Apporté qu’un surcroît d’ombre et de cécité ;
Mais réponds-nous d’abord : est-ce avec ton mystère
Que tu feras de la clarté ? »
La Science à son tour s’avance et nous appelle.
Ce ne sont entre nous que veilles et labeurs.
Eh bien ! Tous nos efforts à sa torche immortelle
N’ont arraché que les lueurs.
Sans doute elle a rendu nos ombres moins funèbres ;
Un peu de jour s’est fait où ses rayons portaient ;
Mais son pouvoir ne va qu’à chasser des ténèbres
Les fantômes qui les hantaient.
Et l’homme est là, devant une obscurité vide,
Sans guide désormais, et tout au désespoir
De n’avoir pu forcer, en sa poursuite avide,
L’Invisible à se laisser voir.
Rien ne le guérira du mal qui le possède ;
Dans son âme et son sang il est enraciné,
Et le rêve divin de la lumière obsède
A jamais cet aveugle-né.
Qu’on ne lui parle pas de quitter sa torture.
S’il en souffre, il en vit ; c’est là son élément ;
Et vous n’obtiendrez pas de cette créature
Qu’elle renonce à son tourment.
De la lumière donc ! Bien que ce mot n’exprime
Qu’un désir sans espoir qui va s’exaspérant.
A force d’être en vain poussé, ce cri sublime
Devient de plus en plus navrant.
Et, quand il s’éteindra, le vieux Soleil lui-même
Frissonnera d’horreur dans son obscurité,
En l’entendant sortir, comme un adieu suprême,
Des lèvres de l’Humanité.
Louise Ackermann, Poésies Philosophiques