• A Rouen, rue Ancrière

     

     

    A Rouen, rue Ancrière 

     

    Je n'ai vu qu'un regard de cette belle morte

    A travers le volet qui touche à votre porte,

    Ma sœur, et sur la vitre où passa ce regard,

    Ce fut l'adieu d'un ange obtenu par hasard. 

    Et dans la rue encore on dirait, quand je passe,

    Que l'adieu reparaît à la claire surface. 

    Mais il est un miroir empreint plus tristement

    De l'image fuyante et visible un moment :

    Ce miroir, c'est mon âme où, portrait plein de larmes,

    Revit la belle morte avec ses jeunes charmes.

     

    A Rouen, rue Ancrière

     

    « A ma sœur Cécile Amour, divin rôdeur »

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