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Au fond de moi !
Au plus profond de moi, mon sang se glace
Peu à peu, la vie quitte mon âme
Une vie entière à t’aimer, puis à pleurer
Parfois, je te déteste pour le mal infligé
Que de temps requis pour comprendre
Où, se recélaient tes sentiments
Ma passion mêlée dans cet enchevêtrement
J’ai fini par concevoir mon entêtement
Bien que je sache que l’amour existe vraiment
Avec toi, j’attends toujours le bon moment
D’un amour sournois jamais sincère
Engendré de colère, il se mute en enfer
Lorsque mon amour s’exile en détresse
Enfin, tu montres certaines de tes faiblesses
Tu sais bien que dans ce sombre décor
Mon amour pour toi reste le plus fort
Quelles règles établir pour ne plus sombrer
Quel style de vie employer pour te garder
Toi qui par le passé, as su me convoiter
Par une attention tendrement désirée
Aujourd’hui, je perds toute raison
Ne maitrisant plus certaines de mes émotions
Le cœur noyé entre fiel et passion
Pourrais-je supporter cette résolution
Tel un funambule qui marche sur un fil
Garder l’équilibre devient très difficile.
Attristée, retranché et souffrante
Il ne me reste que ma plume pour briser le silence
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Chant d'une reine déchue
Devant mes yeux s'étire un voile de brume,
Par la fenêtre je regarde au dehors,
Le temps est de couleur gris bitume,
Mon cœur pleure les douleurs de mon corps,
Lequel faiblit sous le poids d'une enclume.
Je ferme les yeux et je tends à nouveau les mains,
Vers un ailleurs qui n'a jamais existé
Autrement que dans mon cœur satin,
Qui chaque fois que je tente de l'attraper
S'éloigne comme l'horizon incertain.
Ma vie n'aura été qu'un mirage,
Matière inexistante dans un monde flou,
Je me retiens sur ce bateau qui fait naufrage,
Coulant tristement parmi les poissons fous,
Plus jamais protégée par le bastingage.
Alors peut-être je me ferai sirène,
Au chant meurtri appelant le marin,
Noyant dans l'océan l'étendue des mes peines,
Balayant de la queue mes nombreux rêves vains,
Et pour l'éternité je serai enfin reine.
Béatrice - 12/03/2016
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Il n'y a pas d'amour heureux
Là où tu m'idolâtres
Là où tu ne vois que par moi
Je me meurs comme le feu dans l'âtre
Je ne peux partager ta voie
Je suis fière de toi l'homme
Dont le cœur a battu pour moi
Mais le mien jamais ne se donne
Aussi facilement que ça
Il a subi biens des échecs
Vécu l'espoir sans lendemain
Auprès de galants trop abjects
Qui l'ont laissé dans le chagrin
Je ne joue plus avec l'amour
D'ailleurs ai-je joué un jour
Je ne crois pas, j'ai dit "je t'aime"
Je le pensais sincèrement
Mais à présent j'ai de la peine
Face à ces échecs cuisants
Ne m'en veux pas de ma réserve
Je ne veux pas te torturer
Les amours sont parfois trop brèves
Je préfère ne pas aimer.
J'ai appris à travers le silence
Qu'il faut réfléchir à deux fois
Et même si lourde est la sentence
Je la préfère à l'impudence
Qui ferait croire venant de moi
Que j'aime, alors que ce n'est pas.
Je partage mon amitié
Parfois préférable à l'amour
En attendant la félicité
Qui rimera avec toujours
Quand à nouveau mon cœur battra
Sans anxiété et sans détour
Avec qui, je ne le sais pas
Mais je l'attends depuis toujours !
(D.L)
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CRI
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Mes écrits sont un cri
Un hurlement sans bruit
Un appel sans réponse
Une fleur pleine de ronce
Des mots qui sont mes maux
Des phrases qui sont en phase
Comme une mer sans eau
Un ressenti comme base
Oui je sais je suis triste
Comme à pu être le christ
Pas pour les mêmes raisons
Moi j'ai perdu la passion
Alors quand j'écris
Je pousse ce putain de cri
En pensant à ma vie
En ressassant mes soucis
Désolé de ne pas être gai
Pardonnez moi c'est un fait
Mon cœur qui écrit ces mots saigne
Mon âme border de larmes elle baigne...
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Anthony -Dalard
3 mars 2016
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